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LAW-WAI Bernard

Publié le 1er janvier 2014

Commerçant, né le 24 avril 1956 à l’Etang-Salé. Fils de Pierre Joseph Law-Waï et d’Aurélie Payet. Marié à Marie-Claude née Junot. 2 enfants (Laura, Audrey) Il a bénéficié de la dernière vague de départs pour la Métropole de l’organisme BUMIDOM (1975). Études de droit, de gestion et de finances à la Chambre de commerce et d’industrie, à Paris et à la Réunion, sans obtention de diplômes. Étudiant à Paris, il est reçu au concours de la Société Nationale des Chemins de Fers (SNCF), nommé plus jeune major de sa promotion. C’est alors l’apprentissage comme Chef de gare, spécialisé dans l’ouverture de lignes nouvelles dans la région parisienne (1975-1978). Retour à la Réunion en 1978 pour une période de chômage avant d’être vendeur chez un grossiste de biscuits à Saint-Denis, représentant de la marque Lu. Il se met alors à son compte dans une poissonnerie à la Rivière Saint-Louis. Il est depuis commerçant à la Saline-les-Hauts dans le premier libre-service du village sous l’enseigne Prisami (1980), magasin converti un peu plus tard en libre-service, et directeur de Cash-Promotion (1994), fermé depuis plusieurs 416 années à la suite de litiges avec le propriétaire Régionales, cantonales, municipales, sénatoriales, c’est un habitué des élections. Conseiller municipal, élu de l’opposition sur la “Liste pour la renaissance et le développement de Saint-Paul” conduite par Paul Vergès (1989-1995), il a été suspendu de ses fonctions d’adjoint spécial de la Saline à la suite d’une décision du conseil municipal de Saint-Paul présidé par Joseph Sinimalé (1994), sentence annulée par le tribunal administratif (1995). Il est ensuite candidat en mars 1992 aux élections cantonales de Saint-Paul, mais cette fois lâché par le Parti Communiste Réunionnais (PCR) à la suite d’un ultimatum qu’il avait lancé à Paul Vergès. La même année, dans la foulée, il est la tête de la liste “Stopper toute ouverture problématique” (STOP) aux élections régionales avec Jean Lougnon, Félicien Malbrouck, Aniel Boyer. Un an plus tard, en 1993, faisant suite à l’annulation des élections au Conseil régional, il prend la tête de la « liste socio-professionnelle pour le renouvellement » aux élections régionales avec Alain Ferrer, Yolande Cocheteux, Julien Rochefeuille, avec pour logo un balai. C’est maintenant devenu une habitude chez lui, en 1995, aux élections municipales de Saint-Paul, il est encore tête de liste, cette fois de la “Force de rassemblement pour écouter les électeurs des Dom”, ce qui donne comme sigle “Free Dom”, puis “Fridom”. Il est alors condamné à retirer ses bulletins de vote sur lesquels apparaissait le logo du mouvement de Camille Sudre. Mais face « aux copains et aux coquins », le bouillant commerçant de la Saline n’est pas homme à se décourager, bien au contraire. A l’élection présidentielle d’avril 1995, il lance « son ultime pitrerie », selon le Journal de la Réunion (3 mars 1995) : il est candidat sous l’étiquette “Energie radicale” avec comme surnom “Bernard Tapie”. Les années se suivent et pour lui se ressemblent. Il est en 1996 candidat à l’élection législative partielle de la 2ème circonscription de Saint-Paul sous la bannière “divers droite”, candidat en 1997 à l’élection municipale partielle de Saint-Paul à la suite de l’invalidation de l’élection de Joseph Sinimalé, avec pour priorité le découpage de la commune et candidat en 2001 aux élections municipales de Saint-Paul pour « virer Alain Bénard de la mairie ». Il est à nouveau tête de la liste “Non au racisme en Europe, en France” dans l’unique circonscription d’outre-mer aux élections européennes de juin 2004 où il fait 0,71% des suffrages exprimés. La même année, en mars 2004, il suscite une liste UDF-Roi, Union des Français région océan Indien, conduite par son épouse Marie-Claude Law-Waï, en se positionnant à la 44e place avec pour résultat 1,01% des suffrages exprimés sur le thème de “Venez à nous les mécontents”, « qu’ils soient de gauche ou de droite ». Quittant la région Ouest de l’île pour le Sud (sauvage), il est candidat en juillet 2005 à l’élection cantonale partielle de Saint-Philippe contre le candidat sortant, Hugues Salvan, et son adversaire Fridelin Courtois, puis, en son nom propre,en octobre 2005, . Il recueille alors 3,36% des suffrages exprimés à cette élection. À cette occasion, il affirme avoir pris sa carte du Parti Socialiste. Enfin, dernière candidature connue, en son nom propre, en octobre 2005, l’élection cantonale partielle de la Saline où il s’est présenté « pour faire gagner la gauche ». Depuis, on avait pensé qu’il avait passé le relais à sa femme Marie-Claude et à sa fille Laura, mais à l’occasion de l’élection municipale partielle de Saint-Paul en septembre 2009, il annonce sa candidature pour finalement se rétracter et formuler deux requêtes au tribunal administratif pour demander le report du scrution « pour cause de pandémie de la grippe A » ♥ Juge consulaire au Tribunal de Commerce élu en 1993, suspendu en 2001. Cofondateur avec Karl Bellon de l’association Renaissance et développement (1989). Membre de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (CCIR), président de la commission Commerce, membre de la commission Affaires européennes et internationales, élu avec Jean-René Poinyvally et Niou-Leen Ah-Mouck épouse Vi Fane, candidats sortants (novembre 1991). Président de l’équipe de football de La Saline.

Autres

Administrateur du Syndicat des Petites et Moyennes Entreprises de la Réunion (SYPMER) en 1986, il s’est notamment distingué en demandant la démission du directeur de la Caisse Autonome 417 Mutuelle de Retraite (CAMR), en exigeant « de mettre un frein aux ouvertures de grandes surfaces » et en réclamant 4 millions de francs au magasin Euro 2 de la Saline-les-Bains auquel il reprochait une surface de vente qui dépassait, pour lui, le seuil autorisé. En 1987, il a été président de l’Association pour le Développement Harmonieux des Entreprises Réunionnaises (ADHERE) pour lutter contre l’ouverture d’Euromarché à Sainte-Clotilde.

Prise de parole

« C’est vrai que par le passé, je me suis présenté contre Paul Vergès. Ce sont des erreurs de jeunesse. Aujourd’hui, je suis un candidat communiste de La Saline » (Journal de la Réunion, 16 octobre 2005).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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