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LUCAS Simon.

Publié le 1er janvier 2014

Né le 20 décembre 1903 à l’Etang-Salé (la Réunion), décédé le 8 décembre 1992 au Tampon. École normale à Saint-Denis Premier poste d’enseignant à Champ Borne, à Saint-André, affectation qu’il considère comme « arbitraire et vexatoire ». Il est alors nommé directeur d’école stagiaire aux Avirons, puis à l’Ecole centrale à Saint457 Denis (1935). En application de la loi du 13 août 1940 visant les associations secrètes, le gouverneur pétainiste Pierre Aubert le met à la retraite d’office de sa carrière d’enseignant le soupçonnant d’être franc-maçon (25 janvier 1944). Ne reniant aucune de ses convictions, pendant 13 ans, il travaille la terre et vend ses légumes au marché de Saint-Denis. A la fin du régime de Vichy, il retrouve un poste dans l’Education nationale (mars 1943) qu’il quittera à sa retraite en 1971 Sympathisant communiste, admirateur de Raymond Vergès ♥ Secrétaire de la Ligue des Droits de l’Homme.

Autres

Membre fondateur du Syndicat National des Instituteurs (SNI). Membre de la section française de l’Internationale Ouvrière (SFIO) Il n’a jamais caché son appartenance à la franc-maçonnerie Pendant la guerre 1939-45, avec son ami le Prince Vinh-San, et malgré l’étroite surveillance policière dont ils furent l’objet, ils tentèrent, le soir, de faire parvenir des messages aux bateaux de passage grâce à un petit émetteur. Livre : Un petit Créole et ses souvenirs (1992). Distinctions : Président d’honneur de la Ligue des Droits de l’Homme. Il a donné son nom à un collège à l’Etang-Salé.

Références

Le régime de Vichy dans l’océan Indien par Evelyne Combeau-Mari et Edmond Maestri. Dictionnaire biographie de La Réunion, tome 2, par Michel Verguin et Mario Serviable.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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