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MAZAKA Paul.

Publié le 1er janvier 2014

Animateur culturel, né le 18 juillet 1946 à Saint-Denis (la Réunion). Fils d’Antoine Mazaka et d’Alicia née Bocquet. Divorcé. 2 enfants (Tania, François). École primaire à Cilaos (la Réunion). École centrale et lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis jusqu’au baccalauréat (1e partie). Il fréquente l’école des Frères maristes à Tamatave (Madagascar) pour l’obtention de la seconde partie du baccalauréat. Service militaire au 401e Régiment d’artillerie anti-aérienne à Nîmes (Gard) Il débute sa vie professionnelle comme guichetier au siège social de la Banque de la Réunion à Saint-Denispendant sept mois (1970), avant de rejoindre la Caisse Générale de Sécurité Sociale de la Réunion d’abord comme employé, puis cadre à l’issude plusieurs concours internes (jusqu’en décembre 1989). Changement de cap professionnel lorsqu’il rejoint le Conseil général à la Direction des affaires culturelles (1990), avant d’être coopté au Cabinet du président de l’assemblée départementale Eric Boyer (1991-1992), avant son retour aux affaires culturelles du Conseil général comme directeur (1992-2000). Il quitte la Réunion pour la Nouvelle-Calédonie en tant que représentant de l’Etat auprès du Haut Commissaire de Nouvelle-Calédonie, délégué aux Affaires culturelles et à ce titre membre du conseil d’administration du Centre culturel Tjibaou à Nouméa (2001-février 2002). Retour à la Réunion où il est recruté comme collaborateur de Cabinet à la mairie de Saint-Denis gérée par René-Paul Victoria (2002-2008). Suite au changement de titulaire à la mairie du cheflieu, on le retrouve en août 2008 comme responsable du service culturel de la commune du Port Membre du comité de soutien à la candidature d’Eric Boyer et candidat aux élections municipales de Saint-Denis de mars 1989 avec Tony Manglou, Paul Payet, Max Ropaul, Bertho Audifax, Ibrahim Dindar et Jacqueline Farreyrol. Suppléant de Patricia Salimina, candidate malheureuse à l’élection cantonale du 5e canton de Saint-Denis en mars 2008 ♥ Animateur à la Maison des Jeunes et de la Culture de Château-Morange, à Saint-Denis de la Réunion (1972-1973), administrateur (1976-1977), puis président (1979-1985). Directeur par intérim du Centre Réunionnais d’Action Culturelle (CRAC) en mai 1990 au titre de ses responsabilités au Conseil général. Membre actif de l’Union Régionale Animation et Développement (URAD) dans les années 70. Enseignant de guitare classique, musicien des “bals la poussière”, organisateur de nombreux festivals de musique classique et de jazz.

Prise de parole

« Français d’accord, mais il ne faut pas oublier de prendre en considération la spécificité réunionnaise, c’est un problème d’identité » (Journal de la Réunion, 17 juin 1992). « J’arpente le sentier de mes origines et à chacun de mes pas se dévoilent l’Inde, l’Asie, l’Orient, l’Afrique, l’Europe. Ce parcours intérieur me révèle une vérité que nul ne peut nier, l’homme réunionnais porte en lui les gènes des cinq grandes civilisations du monde » (numéro spécial du Conseil général à l’occasion de la Journée Portes Ouvertes du 22 mars 1990). Distinctions : Médaille de la Jeunesse et des Sports. “Prix Letchi 2005” décerné par le Quotidien de la Réunion. Nominé “Marron 1989” par le quotidien Témoignages.

Décorations

Chevalier des Palmes Académiques. Chevalier dans l’Ordre national du Mérite, distinction remise à Nouméa par le Haut Commissaire de Nouvelle-Calédonie (décembre 2001).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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