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PICOT Micheline.

Publié le 1er janvier 2014

Chanteuse, née le 9 septembre 1960 à Saint-André (la Réunion). Fille de Michel Picot et de Thérèse née Taulessy. Divorcée de Christian Baptisto, chanteur interprète. ReMariée àDanny Latchimy, musicien. 2 enfants (Ella, Noé). Scolarité à l’école primaire Michel Debré au Chaudron et au collège des Deux Canons à Sainte-Clotilde Le journaliste Albert Wéber, biographe pour RFO, l’a décrite comme l’une des plus belles voix du séga et de la chanson française de la Réunion. « Elle fait partie de ce qu’on peut appeler l’histoire de la chanson réunionnaise parce qu’elle a une carrière, un style, un timbre de voix qui n’ont rien de trafiqué dans les studios pour être à la mode. C’est une fille authentique, et au fil des années, elle a su imposer un certain style depuis l’époque des 45 Tours avec une face slow et une face séga ». Dès l’âge de quatre ans, elle chantait déjà pour les propriétaires et les clients de la boutique familiale, en réclamant son premier « salaire » qui n’était autre que des bonbons... Toujours à l’écoute de l’émission radio “le ‘tit bal du samedi soir” animée par André Maurice, elle fredonnait les chansons, en solitaire, jusqu’à ce que son frère Georges l’écoute et lui propose de chanter pour des mariages qu’il animait avec l’orchestre “Les mélodies du groupe”. C’est le déclic ! Elle devient la grande découverte des dancings et des bals en interprétant les textes de Noël Caro. Un succès que Noël Caro met à profit en lui proposant d’interpréter ses textes. Elle est prise musicalement en main et elle enregistre son premier 45 tours à l’âge de 15 ans. Un disque qui précèdera trois autres enregistrements : Nanou des îles, Bonne fête maman, et L’amante de Paris. À 20 ans, elle vit sa première grande histoire d’amour avec le chanteur interprète Christian Baptisto qui lui écrit deux chansons : Le slow de l’été et Z’enfants les hauts, ce dernier morceau triomphant à un concours de chansons organisé en décembre 1980 par FR3 Télévision, en collaboration avec la MBC mauricienne, pour l’émission “D’une île à 572 l’autre”. Nous sommes en décembre 1980. Le disque sort juste après l’émission et il sera une des plus grosses ventes du catalogue Piros faisant du même coup de Micheline et Christian le couple musical de l’année 1981. C’est le prélude à des invitations à tous les grands podiums, les kermesses, les foires, florilèges, à la Réunion comme à l’île Maurice, jusqu’en 1987. L’année 1988 met fin à la belle histoire d’amour du couple Picot-Baptisto. Elle rencontre un an plus tard un musicien, Danny Latchimy, qui devient son compagnon et prend en main la suite de sa carrière. Elle fait ensuite son grand retour discographique en enregistrant 2 CD, un maxi avec la reprise Z’enfants les hauts et un album Je chante sur lequel elle interprète un petit peu tous les styles à l’image du répertoire du bal d’antan. En 2008, elle signe son grand retour sur scène avec notamment le Séga tramtrain inspiré par la SR21, chargé actuellement du projet du tram-train. Fonctionnaire territorial, elle est employée à la municipalité de Saint-Denis depuis 1977.

Discographie

Zenfant la terre. Je chante. Mariage catalogue. I faut pas croire à l’amour. Pourquoi crier. Donne le moi. Micheline Picot chante Jacky Lechat.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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