Publicité

POTA Alexis.

Publié le 1er janvier 2014

Médecin, né le 17 juillet 1932 à Saint-Denis (la Réunion). Fils de Gabriel Pota et de Victoria née Philippe. Marié. 3 enfants. Ti’nom : Ti’ Pota. Lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis de la Réunion, puis études à la Faculté de médecine de Montpellier (Hérault). Doctorat de médecine et diplôme de médecine tropicale Médecin de campagne à Saint- Paul en 1959, une époque où « il fallait assurer les gardes non seulement à Saint-Paul mais également à Saint-Gilles, Saint-Leu et jusqu’à Trois-Bassins », il a pris sa retraite à la fin des années 90 A son retour à la Réunion en 1959 après ses études universitaires, il fréquente le Parti communiste réunionnais, « autonomiste mais pas indépendantiste », se justifie-t-il pour expliquer son engagement pour cette mouvance. Encarté au PCR dès 1960, il devient son compagnon de route, plusieurs fois candidat sous cette étiquette : élu conseiller municipalen mars 1977, il rallie l’équipe du nouveau maire Cassam Moussa. Elu conseiller régional en février 1983 sur la liste “Développement, solidarité, justice et liberté” conduite par Paul Vergès à l’élection au Conseil régional de la Réunion. Autre succès électoral, cette fois en 1987, celui de son élection de conseiller général du PCR dans le 3e canton de Saint- Paul, mandat laissé vacant par le décès de Paul Bénard. Puis l’heure de la rupture se profile à l’horizon avec son élection comme suppléant de Laurent Vergès aux élections législatives de juin 1988 dans la 2e circonscription. Le décès accidentel du nouveau député le 12 octobre 1988 va tout naturellement lui permettre d’hériter du mandat du fils de Paul Vergès comme député, au grand dam de l’appareil communiste. Et après trente ans de vie commune, il s’écarte progressivement des communistes en se plaignant du « mépris insolent » des instances du PCR qui l’accuse d’être « un félon », « une carpette » et « le jusqu’au boutiste de la trahison ». Cette incartade le fera battre par Paul Vergès lors du renouvellement de son mandat de député en mars 1993, alors qu’il avait pour suppléant Jean-Marc Bénard, l’investiture de l’UDF, Union pour la Démocratie Française et le soutien de Valéry Giscard d’Estain, Raymond Barre, Pierre Méhaignerie et Jacques Barrot. Entre temps, en mars 1989, le nouveau député est à nouveau élu conseiller municipal de Saint-Paul sur une liste d’“Union pour le Développement de Saint-Paul” avec Yvette Chamard, Clovis Pavaye, Christian Félicité, Jean-Claude Cadet, Jean-Baptiste Mardenalom, Jérôme Galabert et nommé 3e adjoint au maire Cassam Moussa. En face de la liste menée par son rival Paul 582 Vergès, il sera encore la tête de la liste d’“Union pour le Développement” aux élections municipales de Saint-Paul en mars 1989, fera alliance au second tour avec Cassam Moussa qui emportera l’élection et le nommera premier adjoint. Spectateur mais souvent acteur des nombreuses turbulences au sein de la majorité saint-Pauloise qui marqueront le mandat du maire Cassam Moussa, le 12 novembre 1992, il est déchargé de ses délégations ainsi que divers avantages matériels. Le 3 mars 1994, alors qu’il est maire suppléant de Saint-Paul en l’absence du maire en prison, il est dépossédé de ses délégations de fonction et de signature au profit de Joseph Sinimalé. Entre temps, il est à nouveau candidat, cette fois aux élections régionales de juin 1993, comme tête de la liste “Génération Réunion Avenir, avec notamment Sormon Cadivel, Suzelle Lebreton, Francis Romagnolo. Ce sera sa dernière participation dans la vie politique. Autre : Durant son mandat de député d’une durée de quatre ans, il refuse de voter la motion de censure contre le gouvernement de Michel Rocard en février 1992 et, à l’initiative de son collègue Jean-Paul Virapoullé, fait campagne pour annexer au traité de Maastrich des paragraphes faisant respecter la particularité des DOM par rapport aux pays industrialisés ♥ Membre à Paris de l’Association pour la défense de la démocratie électorale et du Comité contre l’ordonnance de Michel Debré (1959). Membre de l’ADNOE, Association pour un déroulement normal des opérations électorales (1960). Signataire le 28 septembre 1989, avec les docteurs Jean-Yves Dalleau, Christian Dambreville, Patrick Durrieu, Jean-Marie Finck, d’une déclaration dénonçant le Syndicat des Médecins de la Réunion.

Distinction

Titre du “Bézèr d’paké de l’année 89” décerné par le quotidien Témoignages.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

Commander la version Pdf de "1000 Célébrités de la Réunion" pour 12 euros

Publicité