RAMASSAMY Nadia

Médecin, née le 17 mai 1961 à Sainte-Clotilde (la Réunion). Fille de Marie-Thérèse Aroumougom et de Raymond Ramassamy. Divorcée. 4 enfants. Après un baccalauréat D au lycée Levavasseur à Saint-Denis, elle poursuit des études de médecine à Lyon (Rhône). Thèse et doctorat en médecine. DESS en droit des collectivités locales à l’université de la Réunion, puis master en management médical et cours à Sciences-Po à Paris dans le cadre d’un exécutive master en gestion publique Après sa thèse, elle retourne à la Réunion en 1988 pour s’installer à Sainte- Suzanne comme médecin généraliste Conseillère générale de Sainte-Suzanne de 1998 à 2004, élue dès le premier tour en battant Maurice Gironcel (PCR), elle ne réussit pas à se faire réélire en mars 2004 en totalisant pourtant 22,06% des suffrages exprimés au premier tour. Présidente et fondatrice d’Avenir Meilleur pour la Population de la Réunion (AMPR), un mouvement créé lors des élections régionales de mars 2004, scrutin où elle totalise 6,06% au 1er tour. Candidate aux élections législatives de juin 2007 dans la 1e circonscription sous l’égide de l’AMPR, elle réalise 3,18% des suffrages exprimés. A l’occasion de ce scrutin, elle suscite quatre autres candidatures dans la 2e, 3e, 4e et 5e circonscription. Tête de la liste “Un nouvel élan pour Saint-Denis” aux élections municipales de mars 2008, elle arrive en quatrième position avec 7,26% des suffrages exprimés. Dans le même temps, elle suscite et soutien deux candidatures de l’AMPR aux élections cantonales dans les 7e et 8e cantons du chef-lieu.

Autres

Comme elle l’avait déjà fait pour le premier tour des élections présidentielles, elle a appelé à voter pour Jacques Chirac « contre la montée du Front national » en mai 2002. Autre prise de position : elle a appelé à voter Oui au référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l’Europe qui a réuni 44% des suffrages à la Réunion contre 56% pour le Non (mai 2005).

Prise de parole

« Jean-Paul Virapoullé aurait dû faire preuve d’humilité. Il est comme Paul Vergès depuis qu’il a été élu sénateur. Le pouvoir lui a monté à la tête. Il se prend pour le maître de la Réunion » (Journal de la Réunion, 18 mai 2002). « S’il y avait de bons politiques, je ne serais pas là » (Journal de la Réunion, 8 mars 2004).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.