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SAM-MINE Marcel

Publié le 1er janvier 2014

Chef d’entreprises, né le 16 octobre 1935 à Saint-Pierre (la Réunion). Fils de Luc Sa-Mine et de Marie Cerise née Ethève. Marié à Maryse née Ah-Pine. 3 enfants : Richard, Isabelle (MBA de Marketing de Luxe à Paris) et Christelle, Styliste). Scolarité jusqu’au Brevet élémentaire Autodidacte. Il entre dans la vie professionnelle comme barman au Bar Central situé alors rue Sainte-Anne à Saint-Denis, le « quartier chinois de l’époque où les derniers fumeurs d’opium sont encore tolérés », un établissement faisant à la fois buvette et épicerie (1955). Il est ensuite commis (comme on disait à l’époque), puis responsable à l’importation au Sélect, à l’angle de la rue Labourdonnais et de rue de la Victoire, une boutique commercialisant les produits Fauchon en épicerie fine (1957). C’est ensuite le long parcours professionnel à la SOREG créée par M.V.K Stevenson (devenue Brasseries de Bourbon) où pendant trente ans, de 1958 à 1998, cette importante société agréée Coca-Cola, Fanta, Sprite et importateur des bières Kronenbourg va rythmer ses journées, d’abord comme vendeur, chef des ventes en 1968, puis directeur commercial adjoint en 1970. Entre temps, l’homme d’affaires montre ses talents de négociateur et son discernement à flairer les bonnes occasions. Toujours cadre à la SOREG, il achète d’abord en 1972 le commerce France Supérette, rue de la Source, dans le chef-lieu, gérée par son épouse Maryse. Une affaire qu’il revend pour acheter le café Le Royal le 12 avril 1977, une aventure qui dure toujours malgré quelques déboires concernant la gérance de ces dernières années depuis que Maryse a cédé la place. Puis c’est le rachat en 1983 de Pack Import, agent des produits Tuperwear, affaire cédée en 1988. En 1986, une nouvelle opportunité se présente avec la reprise de la société Friands Import, agent exclusif et distributeur des biscuits Beacons et des gaufrettes Boacker, affaire revendue en 1991. Nouvelles acquisitions en 1998, année où il transforme le bâtiment classé des Mutuelles du Mans, sur le front de mer, en une brasserie digne des établissements parisiens qui porte le nom du célèbre aviateur, Roland Garros. Et seconde affaire, la même année, le rachat du Café de Paris, place du Barachois, devenu Garrot d’Or. Deux affaires liées juridiquement qu’il cède au restaurateur Philippe Doki-Thonon en 2005. Des cessions qui marquent une retraite toujours 634 très occupée, malgré les apparences de l’ex-homme d’affaires ♥ Membre du Rotary Club de Bourbon à Saint-Denis (2001). Adresse “professionnelle” : Tous les matins entre 7 et 8 heures (sauf voyages) où il “siège” avec ses amis à la Brasserie Roland Garros à Saint-Denis.

Références

Auditions 16 et 26 août 2008.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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