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SAM LONG Jean-François.

Publié le 1er janvier 2014

Ecrivain, né le 25 juillet 1949 à Sainte-Marie (la Réunion). Divorcé. 4 enfants. L’orthographe de son nom de famille est Sam-Long pour l’état-civil, sans trait d’union pour l’écrivain. Ti’nom : JFSL. Scolarité à Sainte-Marie et au lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis de la Réunion où il publie ses premières poésies. Faculté de lettres de l’université de la Réunion. Docteur ès lettres avec une thèse consacrée à “La mort dans le roman réunionnais contemporain” Instituteur, PEGC au collège de la Jamaïque à Sainte-Clotilde, au collège des Deux-Canons à Saint-Denis, avant de poursuivre des études à la Faculté comme professeur de lettres, chargé de cours à l’université de la Réunion. Il a été détaché de l’Education nationale auprès du Conseil général comme Attaché culturel, chargé de mission auprès de l’Assemblée départementale présidée par Eric Boyer. Il est ensuite nommé directeur des affaires culturelles, poste qu’il abandonne à la suite d’une polémique déclenchée par l’universitaire Raoul Lucas et le responsable des éditions Azalées, Christian Vittori (1992). Aujourd’hui chargé de mission Langue et Culture Régionales (LCR), au rectorat pour le second degré. Activités littéraires : Poète, romancier et essayiste, auteur d’une vingtaine d’ouvrages depuis 1975. Avec Gilbert Aubry, poète et évêque de la Réunion, il s’engage dans le mouvement littéraire de la Créolie, déclamée en 1978 à partir d’un terme emprunté au poète Jean Albany. Créateur et adepte de “Lékritir 77”, nouvelle forme du créole écrit. Co-animateur avec Daniel Honoré et Jean-Claude Carpanin Marimoutou de l’émission télévisée Karoliv (2001). Livres : Sorcellerie à la Réunion (1979), Visages de mon île (1979), Valval avec une préface de Jean-Henri Azéma, ancien de l’Action française, écrivain exilé (1980), Le cri du lagon (1981). Terre arrachée, Prix de Madagascar (1982). Magie des arbres de la Réunion (1984). Madame Deybassins, Prix des Mascareignes (1985). Zoura : femme bon Dieu (1988). De l’élégie à la créolie (1989). Guide bibliographique du roman réunionnais (1989). Guide biographique-poésie réunionnaise (1990). Slèy do fé (1990). La nuit cyclone, Prix Charles Brisset (1992). Le défi d’un volcan (1993), La mort dans le roman réunionnais contemporain (1994). Les engagés malgaches à la Réunion/1922-1933 (1995). L’arbre de la violence, Prix de la Société des Gens de Lettres (1994), Les mots à nu (2000). Danse sur un volcan (2001), Le nègre blanc (2002), Le nègre blanc de Bel Air (2003). L’empreinte française (2005). Une île où séduire Virginie (2008). Rèv Lamour, traduit du français par Daniel Honoré (2008).

Autres

Signataire avec Axel Gauvin, Georges-Marie Lépinay, René Kichenin, Paul Salez et Carl Joseph d’une pétition pour « les victimes de la répression », suite aux émeutes du Chaudron, quartier de la commun de Saint-Denis, qui ont fait 8 morts (1991). Auteur d’une tribune libre dans Témoignages, quotidien du Parti Communiste Réunionnais, dans laquelle il avoue être « solidaire de cette révolte » (22 mars 1991). Signataire avec 115 artistes et écrivains d’une pétition du Comité de soutien au Théâtre Vollard après le procès d’un fonctionnaire 641 de la Direction de la Culture contre Emmanuel Genvrin (1999) ♥ Membre de l’Association des Ecrivains Réunionnais (ADER) d’Alain Gili, démissionnaire parce qu’il estimait « qu’une association des écrivains réunionnais ne pouvait être présidée par un zorey ». Fondateur, président de l’Union pour la Diffusion du Livre Réunionnais (UDIR), association largement subventionnée par le Conseil général (1978-1988), vice-président (jusqu’en 1992), membre depuis Membre d’un comité de soutien pour la Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise (MCUR) baptisé “Mete Ansanm pour la maison des civilisations” comprenant une vingtaine d’artistes et de militants culturels comme Guy Siew, Ayub Ingar, Ismaël Aboudou, Idriss Issop-Banian, Meddy Gerville, Nathalie Natiembe, Alain Séraphine, Dominique Dambreville, Firmin Viry, Axel Gauvin, Eugène Rousse, Daniel Honoré.

Prise de parole

« Je crois que les Réunionnais n’aiment pas que d’autres Réunionnais réussissent. Ils préfèrent que ce soient des métropolitains. À ce moment, ce n’est plus le même, c’est l’autre qui réussit et c’est quelque part plus acceptable » (Quotidien de la Réunion, 13 août 2001). Distinctions : Prix de Madagascar pour son récit Terre Arrachée décerné par l’ADELF, Association des écrivains de langue française (1982). Prix des Lettres Leconte de Lisle décerné par le Conseil général (1985). Prix des Mascareignes décerné par l’ADELF, pour son roman historique Madame Desbassyns (1987). Prix Charles Brisset décerné par l’Association de psychiatrie française. Prix de la Société des gens de Lettres. Nominé pour le Prix Médicis pour son livre La nuit cyclone (1992).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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