Publicité

STRUB Michel.

Publié le 1er janvier 2014

Directeur de sociétés, né le 10 octobre 1954 à Strasbourg (Bas-Rhin). Fils de Roger Strub et de Marie-Thérèse née Ohrel. Marié à Prema (déesse de l’amour) Ramengobin, d’origine mauricienne. 1 enfant (0wen, un prénom d’origine celte). Peu enclin 662 aux études, il va jusqu’au baccalauréat G3 (comptabilité et commerce), devance l’appel sous les drapeaux et accepte de faire six mois de plus pour servir Outre-mer. C’est ainsi qu’il est affecté à la Réunion pendant 18 mois De retour en Métropole après avoir effectué sa période militaire dans l’île, il revient à la Réunion en 1977 comme auxiliaire de l’Education nationale, c’est-à-dire administratif. À ce titre, pendant quinze ans, il effectue divers remplacements à Saint-Benoît, Saint-Paul, à la Jeunesse et des Sports ou au vice rectorat jusqu’en 1993, une période entrecoupée de congés sans soldes ou de disponibilités, en gérant dans le même temps un magasin d’Antiquités, La Cour des Miracles, rue de la Victoire à Saint-Denis. Changement de cap pour cet administratif qui se reconvertit entièrement dans le secteur privé en ouvrant, à l’angle de la rue de Paris et de la rue Sainte-Anne, à Saint- Denis, un salon de coiffure sous franchise Yves Saint Karl, devenu aujourd’hui l’enseigne Alexandre Casta (1989), bientôt suivi d’un second salon en 1994, toujours rue de Paris, à deux pas du Jardin de l’Etat, cette fois sous l’enseigne Franck Provost. Puis c’est l’aventure en Extrême-Orient avec l’ouverture d’un salon Alexandre Casta à Singapour, à deux pas du prestigieux hôtel Raffles (1998). « Un échec » pour celui qui souhaitait rayonner sur l’Asie depuis cette base, mais qui jette rapidement l’éponge en cédant le prestigieux salon. « Sans doute étais-je venu trop tôt », se désole-t-il en rappelant qu’aujourd’hui l’enseigne Franck Provost essaime un peu partout sur le sol asiatique et jusqu’au Japon. Aujourd’hui, il emploie 23 personnes sur trois salons implantés dans le chef-lieu, le dernier, rue Pasteur, ouvert en novembre 2008, a pris le nom d’Owen’s. Candidat sur la Liste “Un avenir meilleur pour la Réunion dans la France et l’Europe” conduite par Nadia Ramassamy aux élections régionales de mars 2004 qui a réalisé un score particulièrement faible ♥ Derrière l’homme d’affaires se cache un esthète qui va, une nouvelle fois, être un précurseur en la matière en lançant les premiers défilés de mode haute couture. Ainsi, en 1995, son premier gala avec la participation d’une jeune Indienne, princesse et mannequin de son état a été un véritable succès dont il se souvient encore pour avoir découvert l’univers impitoyable de ce milieu. « Je me suis alors juré de ne plus refaire de défilé. Mais quelque temps plus tard, un autre mannequin, hollandaise celle-là, m’a relancé », se confie-t-il au magazine Via (mai 2001). Et quelques années plus tard, un Festival européen de haute couture présentant les collections de Lapidus, Feraud, Scherrer, Carven… voit le jour en 1999 bientôt suivi, à la Réunion comme à Maurice, du concours Look Saint Karl ou pendant cinq ans, en partenariat avec le magazine Télé Mag, 20 jeunes filles seront sélectionnées et relookées par un professionnel et trois d’entre elles élues et invitées à un tour de piste dans le monde parisien de la mode. Ambassadeur de son métier, sensible à la beauté féminine, au cours de l’année 1993 il se montre également un consultant hors pair pour faire connaître le Ghana aux entrepreneurs réunionnais. Enfin, il a tenté d’explorer et de collaborer à un autre univers professionnel, celui de la Chambre de Métiers de la Réunion. Élu en 2003 au sein de la chambre consulaire sur la liste d’Hilaire Maillot, il s’efface au bout d’un an en emportant avec lui beaucoup de désillusions.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

Commander la version Pdf de "1000 Célébrités de la Réunion" pour 12 euros

Publicité