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ZETTOR Axel.

Publié le 1er janvier 2014

Cadre supérieur, né le 18 avril 1954 à Saint-Leu (la Réunion). Fils d’Edvil Zettor et d’Albertine née Lamoly. Marié à Denise née Clain. 3 enfants (Julie, Guy, Alexandre). Études jusqu’en seconde avant d’intégrer l’Ecole d’infirmiers de Saint-Denis. Entré à l’Institut de formation des cadres de Santé à Bordeaux (Gironde), il échoue au concours de la direction des hôpitaux à Rennes (Ile-et-Vilaine), mais il est accepté au concours de préparation à l’ENA, Ecole nationale d’administration Infirmier (1975-1981), cadre surveillant (1983-1994), puis surveillant chef (1994-1997) à l’hôpital de Saint-Pierre de la Réunion. En décharge d’activités du fait de ses responsabilités syndicales (depuis 1987) Adjoint au maire de Saint-Louis Claude Hoarau (1983-1989). Président du Conseil économique, social et culturel créé par le Parti Socialiste et chargé d’élaborer avec Raoul Lucas, Joachim Maillot, Pierre Catteau et Patrick Visticot le programme socialiste à la Réunion (avril 2006). Membre du comité des Cent aux côtés de Daniel Honoré, Abdoul Kassou, Raoul Lucas, Thierry Gauliris et Guy Zitte pour soutenir la candidature de Ségolène Royal à l’élection présidentielle d’avril 2007 ♥ Vice-président du Conseil Economique et Social Régional de la Réunion (depuis 1993, mandat renouvelé en 2005). Président de la Caisse Générale de Sécurité Sociale de la Réunion (février 2001-novembre 2006).

Autres

Adhérent à la Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), depuis 1975. Secrétaire général en 1992, succédant à Joachim Maillot, il démissionne en juin 1996, puis reprend ses responsabilités un an après (juin 1997). Cofondateur en 1978 et secrétaire général pendant plusieurs années du Syndicat départemental de la Santé, Services sociaux CFDT, à Saint-Denis. Secrétaire général de la CFDT, il s’oppose aux « pseudo syndicalistes » organisateurs d’une journée “île morte” le 17 juillet 1992 en remettant en cause l’Intersyndicale. Secrétaire général de l’Union régionale interprofessionnelle de la Réunion, devenue en mars 1999 l’Union interprofessionnelle de la Réunion-CFDT (1991-2005). Prises de parole : « “Vivre et travailler au pays” a été un slogan très porteur. Mais il ne faut pas non plus vivre au pays et ne pas travailler. Qu’on donne le travail aux Réunionnais d’abord. Je ne dis pas que les métropolitains n’ont pas le droit au travail, mais il ne faut pas chercher ailleurs ce que l’on a localement. La mobilité est intéressante dans le sens où elle apporte un enrichissement pour l’individu » (Quotidien de la Réunion, 25 janvier 1992). « Les Réunionnais sont formés aujourd’hui et ils ne comprennent pas que pour un poste pour lequel ils sont qualifiés, on aille recruter à l’extérieur. Mais attention, il n’est pas question de dire “Zoreils dehors” ou “Malgaches dehors”. Un Réunionnais, c’est celui qui vit et qui participe au développement de la Réunion » (Quotidien de la Réunion 29 juin 2005).

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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