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LAURET Edmond

Publié le 11 juin 2014

Directeur général de société, né le 17 mai 1949 au Tampon (la Réunion). Fils d’André Lauret et de Rufine née Georger. Marié à Rose-Mary née Payet. 4 enfants (Bertrand, Martine, Pierre, Pauline). Ti’nom : Timon. Lycée Roland Garros au Tampon. DEUG de droit à l’université de la Réunion puis à la Faculté de droit d’Assas (1975). Concours d’Inspecteur du Trésor (1976). École nationale des Services du Trésor à Paris (1977) Contrôleur du Trésor (1970). Inspecteur du Trésor (1976). Chef de Service en Trésorerie Générale à la Réunion (1977-1984), premier payeur départemental de la Réunion en 1982 lors de la mise en place de la décentralisation. Secrétaire général de la mairie de l’Etang-Salé (1984) dirigée alors par José Pinna. Adjoint financier d’André Thien Ah Koon, directeur de Sud-Automobiles Saint-Pierre (1987-1995), jusqu’à la cession de la société au Groupe Bernard Hayot. Secrétaire général de la Sogedis, société d’économie mixte regroupant cinq communes du Sud (1995). Contrôleur de gestion à la REDETAR, Régie départementale des travaux agricoles et ruraux (2004). Directeur de cabinet de la Civis, société d’économie mixte présidée par Michel Fontaine (mai 2007-janvier 2008), directeur général des services (depuis janvier 2008) Adhérent à l’UJP, Union des Jeunes pour le Progrès (1965), en compagnie d’André Thien Ah Koon, Philippe Nativel, René Micaud et Jean-Paul Virapoullé puis, cinq ans plus tard, à l’UDR (1972) dirigé par Yves Barau, Marc Gérard, Emmanuel Larabi. Conseiller municipal, adjoint au maire du Tampon André Thien Ah Koon (1983). Membre du mouvement politique France Réunion Avenir (FRA), de Pierre Lagourgue et André Thien Ah Koon (1986). Sénateur de la Réunion en remplacement de Paul Moreau décédé (1995-2004), il a été le seul parlementaire français à se rendre dans l’île d’Anjouan en pleine crise indépendantiste en bravant l’interdiction édictée par l’OUA et le Préfet de Mayotte (2000). Il a récidivé en y accompagnant Alain Madelin, ancien ministre, sur le thème des droits de l’homme (2001). Il a fait annuler par le tribunal administratif une circulaire du Préfet de Mayotte interdisant aux Français de se rendre à Anjouan à partir de Mayotte (2000). Président de la fédération départementale du RPR (1999-2000 jusqu’à sa dissolution par Michèle Alliot-Marie) et fondateur au sein de la fédération gaulliste du Groupe des départementalistes (2000) avec Céline Lucilly, Jean-François Bosviel, Christian Abadie, Henri Vergoz, Pierrot Dupuy. Il a fait capoter le projet du gouvernement instituant la bidépartementalisation à la Réunion (2001) en ralliant députés et sénateurs sur plusieurs 408 de ses amendements. Fondateur et président du Parti Gaulliste, de tendance anti-Chirac, avec Fred Lauret, Henri Vergoz, Pierrot Dupuy et Céline Lucilly (2001). Élu conseiller municipal du Tampon (2001), démissionnaire pour laisser sa place à Charles Payet. Signataire de l’appel France Alternance « pour un nouveau contrat politique » RPR-UDF-Démocratie Libérale avec plus de 300 parlementaires. Conseiller régional de la Réunion (1998-2004). Candidat malheureux pour le renouvellement de son mandat de conseiller régional sur la liste REAGIR (3,58% des suffrages exprimés). Candidat malheureux également dans le 4e canton du Tampon, il se désiste au second tour en faveur d’André Thien Ah Koon « pour faire barrage au PCR et défendre le statut départemental » (mars 2004).

Autres

Signataire de la pétition dite Muselier contre l’adoption d’enfants par des couples homosexuels avec près de 300 parlementaires RPR-UDF-DL et 5000 élus locaux (2000). Il a voté une proposition de loi du Sénat reconnaissant le génocide arménien de 1915 (2000) ♥ Il a mis à profit son mandat sénatorial pour s’investir dans les causes humanitaires : outre son voyage à l’île d’Anjouan, il a effectué un voyage à Bagdad (Irak), avec plusieurs membres de l’association parlementaire France-Irak. Reçu par Tarek Aziz, vice-Premier ministre irakien, ministre des Affaires étrangères de Sadam Hussein, il a dénoncé les bombardements des populations civiles par les Américains et les Anglais (2001).

Prise de parole

« Maintenant plus aucun chef de service n’est Réunionnais ! Sauf celui de la Sécu, institution privée. Cette volonté d’exclusion systématique est néfaste pour l’avenir de notre île : outre le fait qu’elle nous prive de compétences reconnues, elle suscite dans le peuple rancoeur et haine » (Le Réunionnais, 30 décembre 1995).

Références

Audition 29.04.2008. Personae Réunion 2000. Via juillet-août 2001. Quotidien de la Réunion 3.05.2007. Journal de la Réunion 16.05.2006.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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