Publicité

Migrations à la Réunion : départ de jeunes, arrivée de catégories aisées

Publié le 9 août 2009

Entre 2001 et 2006, quasiment autant de personnes de 5 ans et plus se sont installées sur à la Réunion que d’individus ne l’ont quittée selon les données du recensement INSEE. Les entrées et sorties avec le reste du territoire français concernent près de 71 000 personnes sur cette période : 35 720 personnes sont arrivées de métropole ou des autres Dom et 35 170 y sont allées.

Annuellement, l’île gagne donc 0,6 habitant supplémentaire pour 10 000 habitants présents grâce aux migrations internes. Ce taux de migration nette place La Réunion au quatorzième rang des régions françaises, loin derrière le Languedoc-Roussillon, première région en termes de migrations avec annuellement 82 habitants de plus pour 10 000, mais devant l’Île-de-France qui perd 66 habitants pour 10 000 par an via les migrations. La Réunion est le seul Dom à présenter un solde migratoire interne qui n’est pas négatif.

Les arrivants dans le département sont en moyenne plus âgés que les sortants. Près d’un tiers (31 %) des sortants ont entre 18 et 24 ans, alors que plus de 60 % des arrivants ont entre 25 et 59 ans. Comme tous les autres Dom, mais de manière plus modérée, le département perd des jeunes : on compte 11 000 sortants pour 3 300 entrants de 18 à 24 ans. Ce phénomène résulte principalement des départs vers la métropole des étudiants qui poursuivent leur cursus scolaire et des jeunes actifs en recherche d’emploi.

Chez les actifs de l’île, les catégories socioprofessionnelles les plus aisées sont les plus mobiles. Ainsi un cadre sur cinq recensé en 2006 n’habitait pas sur l’île cinq ans auparavant, ce qui est le cas de moins de 1 % des agriculteurs. À l’inverse, les catégories socioprofessionnelles les moins élevées sont les plus stables.

Source : INSEE Réunion

Publicité