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Le Yiquan boxe de l’intention, présentation d’un art martial peu connu

Publié le 20 août 2009

Art martial de longévité et de bien-étre, le yiquan (boxe de l’intention) n’est pas seulement un art martial, c’est un art de vivre. Pratiquant cet art martial depuis huit ans, je peux vous dire qu’il m’a apporté beaucoup à tous les niveaux de la vie.

type="image/jpeg" title="Wang Xiang Zhai, fondateur du yiquan">Wang Xiang Zhai, fondateur du yiquan {JPEG}

En Chine, il y a de nombreuses écoles d’art martial. Tout le monde a entendu parler du taichi, du xing yi, du pakua, mais à part quelques rarissimes maîtres de l’interne, c’est-à- dire souples dans la pratique, ils ne sont pas capables d’enseigner ou de démontrer dans un combat martial le haut niveau de maîtrise.

Généralement ils ne connaissent que la forme et l’application en connivence. Wang Xiang Zhai de l’école xing yi quan a créé en 1920 le yi quan, boxe de l’intention basé sur un travail rébarbatif de la tenue posturale, seule condition dans la première étape pour développer le "neijin", l’énergie interne. Il requiert un entraînement correct de une heure de travail quotidien pendant trois ans, puis quand le zhengti, la force globale du corps est arrivée à maturité on passe à une autre étape de travail.

Wang Xiang Zhai avait enlevé toutes les superstitions chinoises, telles que la petite et la grande circulation céleste. Le qi est travaillé en tant que souffle et non la projection à distance sans contact corporel par psychokinésie.

Il y a un quatrième art martial interne redoutable en combat, si on a atteint un bon niveau de maîtrise, gongfu. Dans l’esprit chinois ce style était enseigné confidentiellement et étudié avec le maître Wu Yi hui enseignant le style LiuHeBaFa, qui comporte six coordinations de la force du corps avec notre coeur et huit méthodes, tout en gardant son originalité et sa spécificité. Il englobe l’énergie des trois autres écoles citées ci-dessus, l’énergie taichi, yin yang, déplacement pakua, les douze animaux et les cinq forces xing yi. La sensation pendant la pratique est très agréable. C’est un art de force harmonieuse et de longévité.

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