Publicité

Vavangue Festival à Marseille : 1ère édition du 24 mars au 3 avril 2015

Publié le 23 février 2015

Parrainé par René Lacaille, c’est à l’initiative de l’association Fon’ker la Réunion que le 1er Vavangue Festival mettra à l’honneur le séga à la Cité de la Musique de Marseille. Ateliers, expositions et concerts se succéderont, avec Nicole Hoyez Pitou, Sandra Ellama du groupe Solehya, Jagdish Kinoo du groupe Massilia Sound System et invités.


Vavangue Festival à Marseille

Le Vavangue Festival 2015 mettra en avant les musiques traditionnelles de la Réunion dans la cité phocéenne :
- Exposition du 25 mars au 3 avril, hall de la Cité de la Musique
- Conférence le 27 mars dans le cadre du Cycle Musica’Cité de la BMVR, Auditorium de la bibliothèque de l’Alcazar. Intervenants : René Lacaille, Nicole Hoyez Pitou, Brigitte Palma, Sandra Richard
- Table ronde le 2 avril à l’Auditorium de la Cité de la Musique à 18h30 avec Nicole Hoyez Pitou
- Concert le 3 avril à 20h30, Solehya, dans l’Auditorium de la Cité de la Musique à 20h30

Entrée libre Cité de la Musique, 4 rue Bernard Dubois 13001 Marseille

Contact : Association Fon’ker la Réunion - Mail : [email protected] - Tel : 06.30.99.50.57 - Facebook


Vavangue Festival à Marseille
L’association Fon’ker la Réunion s’est donnée pour mission de faire découvrir au plus grand nombre toutes les facettes de la culture créole, par l’organisation de divers événements. Nous sommes investis de l’organisation de spectacles vivants, de concerts permettant ainsi d’apporter un réel soutien à la pratique de la culture musicale. Nous mettons aussi en place diverses animations, expositions, dans l’objectif de favoriser et d’établir un véritable échange culturel entre la Réunion et la Métropole. L’association permet à tous les réunionnais mais également à tous les amoureux de la culture réunionnaise de se rassembler dans un climat convivial et retrouver un petit bout de la Réunion au centre de Marseille !

« Vavangue » est un mot créole qui désigne un fruit sauvage comestible quand il est mûr, au goût acre. « Aller vavangué » c’est faire l’école buissonnière, vagabonder. Le mot semble d’origine malgache ou indienne. A travers l’association Fon’ker la Réunion, on peut dire que notre musique, notre culture, s’exprime en dehors des frontières insulaires, elle a pu s’échapper pour venir vagabonder jusqu’à Marseille ! Pour cette 1ere édition, nous allons mettre en avant le séga une des musiques traditionnelles pratiquées à la Réunion.

Le programme du Festival

• Exposition du 25 mars au 4 avril 2015 sur l’histoire du Séga - hall de la Cité de la Musique


Vavangue Festival à Marseille
Cette exposition traitera donc des origines du Séga, les grandes figures du séga réunionnais et nous aurons également un travail réalisé par l’artiste peintre plasticien Freddy Duriès sur le sujet.
- Travail autour des anciens vynils - Peinture - Historique - Les grandes figures du Séga Réunionnais

• Atelier d’initiation au Maloya le mercredi 1er avril de 19h30 à 21h00 à l’Arthèmuse (5 rue Armand Bedarrides 13006) Tarifs : 5euros d’adhésion à l’association + 15euros l’atelier.

• Vernissage et Table ronde le 2 avril 2015 à partir de 18h30 à la Cité de la Musique. Sujet : « L’évolution du séga, d’hier à aujourd’hui »

 Pour bien danser le séga il faut se dandiner les hanches et tournoyer mais pour bien le danser il vaut mieux savoir son histoire ou ses histoires à travers les îles mais aussi les siècles. Les rythmes du son accompagneront cette table ronde. Tout comme le Séga s’est échappé des salons pour être joué et dansé partout, vous vous échapperez du Salon de la Cité pour y revenir le lendemain lors du concert de Solehya.

Intervenants :

Nicole Hoyez Pitou : Auteur de l’ouvrage "Accordéon, joue ma vie, Loulou Pitou" fille du Ségatier Loulou Pitou. 

Sandra Ellama : Flûtiste et fondatrice du groupe Solehya (séga/jazz).

Solehya
Sandra Ellama fut tout d’abord élève d’Henri Tournier au conservatoire de la Réunion. Premier Prix de flûte traversière et de musique de chambre en 2009, elle poursuit des études académiques jusqu’en 2012 pour obtenir le DEM de musique actuelles et amplifiées du Val-de-Bièvre. Flûtiste du Bing band d’Henri Claude Moutou, Sandra rencontre des ségatiers de la Réunion tels que Jules arlanda, Fred Espel, Maxime Laope... et aborde le séga Jazz. Son apprentissage se fait aussi à travers des collaborations riches et variées telles que le jazz avec Henri Claude Moutou, le tabla et la musique indienne avec Subhash Dhunoochland, la musique latine et brésilienne avec Philippe Baden Powel et Claudio De Quieroz, le funk avec Fred Weslez et Pee Wee Ellis, les incontournables musiciens de James Brown...

Jagdish Kinoo : Auteur compositeur et interprète. Membre fondateur du groupe Massilia Sound System.
Mauricien à Marseille, sa ville d’adoption depuis 25 ans, il est à l’origine du mouvement rap-ragga marseillais du début des années 80, et membre fondateur du Massilia Sound System. Conscient des dangers de l’uniformisation et de l’importance des cultures « identitaires », son travail est aujourd’hui axé sur la pérennisation du Séga, musique de l’île Maurice. Avec le groupe Kreôl konexyon, qui rassemble plusieurs musiciens issus des îles de l’Océan Indien ( île Maurice, Seychelles, Réunion, Madagascar), il réalise 2 albums : Exilé et Ségatitude.
Ambassadeur de cette musique, il a permis à son Séga de prendre des couleurs marseillaises. Sans le dénaturer, il a réussi un métissage subtil et audacieux qui conserve ses racines traditionnelles dans un esprit innovant où l’harmonie occidentale épouse le rythme tropical. Aujourd’hui, pour notre plus grand plaisir, avec la complicité de la cité phocéenne, il nous offre un séga traditionnel marseillais.

• Concert le 3 avril à 20h30 : Solehya


Vavangue Festival à Marseille

Une flûte, une voix, une guitare, un piano, une basse et une batterie constituent le quintet original et métissé pour lequel Sandra Ellama compose. Ce voyage musical se nomme SOLEHYA. Fidèle à ses racines, la flûtiste s’inspire des musiques traditionnelles réunionnaises, le séga et le Maloya auxquelles elle donne des couleurs rock, latines, jazz... La flûte traversière se fait tantôt mélodique, tantôt rythmique percussive, sauvage voire tribale. Ses textes racontent des moments vécus et des émotions pures qui parlent à tous, en créole et en français.

Tarifs : 10euros l’entrée / 5euros pour les adhérents et les enfants de moins de 10 ans.


La page d’accueil MARSEILLE PACA (1150 membres) / reunionnaisdumonde.com/Culture-Sorties


Publicité