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Mathieu Eclapier, ingénieur en énergies renouvelables aux Seychelles

Publié le 16 mars 2015

Diplômé de l’ESIROI (Ecole Supérieure d’Ingénieurs de la Réunion Océan Indien), Mathieu a signé un contrat de deux ans en tant que VSI aux Seychelles. En poste à la « Seychelles Energy Commission », il officie à 25 ans en tant qu’ingénieur / expert technique en énergie renouvelable et en efficacité énergétique.

Voir : LES OFFRES DE MISSION FRANCE VOLONTAIRE DANS L’OCEAN INDIEN


Mathieu Eclapier


Racontez-nous votre parcours.

Je suis originaire de Sainte-Marie. Après deux ans d’études à l’Université de La Réunion où j’ai obtenu un DEUG de Génie Civil, j’ai suivi un cursus d’ingénierie à l’ESIROI, en spécialité « Bâtiment et Energie », validé en fin d’année 2013. Ayant toujours souhaité avoir une mobilité professionnelle, mes études m’ont permis de partir une première fois durant mon cursus d’ingénieur pour un stage et un semestre d’étude. J’ai réalisé un stage de quatre mois aux Philippines en 2012 dans l’ONG Philippine Green Building Council (PHILGBC).

Comment êtes-vous arrivé aux Seychelles ?

Lorsque l’offre de mission VSI de France Volontaires, en partenariat avec la Région Réunion et le FEDER coopération, est parue sur le site Réunionnais du monde, il m’a semblé naturel de postuler. Il s’agissait pour moi d’une opportunité de faire mes premiers pas professionnels au niveau international !

En quoi consiste principalement votre mission ?

Je contribue à la réalisation du rapport énergétique du pays. Je participe également à la coopération entre la Réunion et les Seychelles sur le plan des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie. Au cours de ma formation et de mes expériences, je me suis spécialisé dans l’ingénierie de projets dans le domaine de la conception des bâtiments durable à faible consommation, de la qualité environnementale des bâtiments, y compris les systèmes énergétiques. Je m’intéresse beaucoup au développement des énergies renouvelables et des technologies ayant trait à la protection de l’environnement et à la maîtrise de l’énergie.


Mathieu Eclapier
Quels sont vos projets ?

A l’heure actuelle, je me concentre sur ma mission de VSI et mon expérience d’expatriation. Je songe également à « l’après-mission », bien qu’il n’y ait rien de fixé encore. Les possibilités sont nombreuses : extension de contrat aux Seychelles ou expatriation vers une nouvelle destination, préparation à des concours, reprise d’études pour réaliser une thèse, travail dans le secteur privé, création d’une société, etc. Je ne me ferme aucune possibilité. Il faut juste oser se lancer.

Quel est votre regard sur les Seychelles ?

Bien que le territoire soit de petite taille, c’est un très beau pays en plein développement. Mais un développement rapide impacte fortement l’environnement qui est, selon moi, un élément essentiel dans la vision que se font les gens des Seychelles.

Quelle est l’image de la Réunion sur place ?

La Réunion est une île magnifique et beaucoup de Seychellois souhaitent y aller au moins une fois. C’est un peu la même vision que peuvent avoir les Réunionnais des Seychelles. Dans les deux cas, la population juge souvent que c’est un voyage inaccessible car les informations qu’ils ont ne les orientent que vers les hôtels de luxe.

En tant que Réunionnais(e) qu’est ce qui vous paraît le plus proche / le plus éloigné par rapport à notre île ?

Les Seychelles sont proches tant sur le plan géographique que culturel. On y trouve une mixité culturelle importante. Du point de vue culinaire, il y a également quelques similitudes. Par exemple, le riz est l’ingrédient présent à tous les repas, accompagné d’un curry (carry à La Réunion) et de lentilles/salade. Le créole seychellois diffère un peu de celui de La Réunion du fait de la présence de l’anglais.


Avez-vous des contacts avec des Réunionnais ?

Je suis parti avec deux autres Volontaires de Solidarité Internationale. Ce sont mes premiers contacts Réunionnais aux Seychelles. Ensuite, j’ai été amené à rencontrer de nouvelles personnes venant de La Réunion sous divers statut. Il nous arrive de tous nous voir, discuter, échanger régulièrement.


Mathieu Eclapier

Quel est votre regard sur la situation socio-économique de la Réunion ?

La situation socio-économique est quelque peu critique en ce moment. Il n’est pas évident de trouver un emploi quelque soit l’âge et les compétences de chacun. Dans un sens, cela est très préoccupant, et dans l’autre, cela favorise l’expatriation qui est une expérience très enrichissante, tant sur le plan personnel que professionnel. Pour certaines personnes, cela peut représenter une première expérience significative dans le développement de leur carrière.

Qu’est-ce qui vous manque de votre île ?

Ce n’est que lorsque nous laissons quelque chose derrière nous que nous nous rendons compte de sa valeur. Beaucoup pensent ne pas être très attachés à leur île, mais ce n’est qu’en quittant son petit cocon que nous pouvons réaliser ce qu’il en était. Après être parti deux fois déjà, je peux dire que tout ce qui fait La Réunion me manque d’une façon ou d’une autre. Cela va des proches au mode de vie, en passant par les recettes de cuisine, etc.

Que pensez-vous du site reunionnaisdumonde.com ?

C’est un site très intéressant qui rassemble de nombreuses informations. C’est une bonne base pour permettre aux Réunionnais de discuter, se renseigner, recevoir des offres d’emplois, de s’ouvrir à de nouvelles opportunités, etc.

Voir le profil de Mathieu Eclapier


Voir : LES OFFRES DE MISSION FRANCE VOLONTAIRE DANS L’OCEAN INDIEN

Basé sur l’île, France Volontaires propose toute l’année des missions indemnisées de 24 mois en Afrique Australe et dans l’Océan Indien. Plus de 40 Volontaires de Solidarité Internationale originaires de La Réunion sont en permanence en mission dans des pays de la zone, en appui à des structures locales œuvrant pour la coopération régionale. Sur quels postes, dans quels pays et comment postuler ? Cliquez ici pour en savoir plus : De la Réunion, France Volontaires recrute toute l’année pour l’océan Indien

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