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Anne-Laure Mans, gérante d’une guest house à Sihanoukville au Cambodge

Publié le 18 février 2010

Originaire de Terre-Sainte, Anne-Laure a parcouru le monde après des études en hôtellerie. Installée au Cambodge en 2006, elle est, à 37 ans, propriétaire et gèrante d’une guest house au bord de la mer : Le Jardin aux Hibiscus à Sihanoukville.

Anne-Laure Mans

Dans quelles conditions avez-vous quitté l’île ?

Nous sommes partis en métropole au début des années 80. J’avais huit ans à l’époque et j’ai tout naturellement suivi ma famille. Nous avons atterri à Marseille où j’ai continué mon cursus scolaire. C’est pour cela que j’adore la chanson « Viens voir la Réunion » des Jokarys. J’utilise cette chanson dans toutes les soirées ou les évènements que j’organise.

Quel a été votre parcours ?

Travailler dans l’hôtellerie-restauration m’a permis de voyager beaucoup, que ce soit pour des hôtels ou des sociétés de marketing. J’ai ainsi pu découvrir la Chine, les Philippines, l’Egypte et plusieurs pays européens. Le Cambodge fut d’abord une étape de loisirs, en 2001 et 2002, puis j’ai décidé de m’y installer et travailler en montant une petite guesthouse au bord de la mer.

Parlez-nous de votre guest house.

Le Jardin aux Hibiscus Sihanoukville

Le Jardin aux Hibiscus (ex Rega Sihanoukville) est situé à 50 mètres des plages Serendipity et Ocheuteal. Il y a une quinzaine de bungalows disposés en U autour d’un jardin planté, entre autres, de magnifiques hibiscus. Un restaurant très aéré en hauteur, un grand espace de repos en-dessous, Internet et la possibilité de faire quelques excursions en mer pour profiter des coraux et des poissons. Masque, tuba et palmes suffisent. La cuisine est bonne et très variée. La propreté et l’accueil sont de mise.

Aujourd’hui quels sont vos projets ?

Continuer à faire un métier qui me plaît dans un pays qui me plaît. La mobilité m’apporte une très grande ouverture d’esprit et un très grand enrichissement personnel.

Quels ont été les avantages / inconvénients du fait de venir de la Réunion dans votre parcours ?

Avantage : grandir au milieu d’une population multiraciale a fortement facilité mon adaptation à tous les pays où j’ai vécu, à toutes les civilisations et toutes les situations que j’ai rencontrées.
Inconvénient : je n’en vois pas !

Qu’est-ce qui vous manque de la Réunion ?

Mon île, et tout ce qui en fait un endroit où il fait bon vivre, ses gens, sa pluralité culturelle, ses paysages, sa cuisine…

Quels objets de la Réunion vous suivent-ils encore aujourd’hui ?

Mon livre de cuisine réunionnaise. S’ils ne sont pas inscrits sur mes menus, les caris, rougails, samoussas et bouchons restent les plats conviviaux présents à toutes les réunions familiales ainsi qu’avec mes amis du monde entier. Et j’ai de la musique bien sûr !

Quelle est l’image de la Réunion là où vous vivez ?

Pour les Cambodgiens, aucune image… Pour les occidentaux, un autre endroit magnifique au milieu de l’océan Indien.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes Réunionnais ?

S’ils en ont la possibilité, ne pas hésiter à sortir de l’île, partir jeune permet est un très grand apprentissage de la vie.

Que pensez-vous du site www.reunionnaisdumonde.com ?

J’adore, il diffuse tout le parfum de la Réunion à travers le monde.

Le site du Jardin aux Hibiscus Sihanoukville

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