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Romy Lebihan, gérante d’un salon de coiffure au Tampon – Spécial Retour

Publié le 20 avril 2017

Partie avec le CNARM se former chez Franck Provost à Paris, elle est rentrée sur l’île pour ouvrir, à 27 ans, son propre salon de coiffure : Artelier au Tampon.

Aller - Retour gagnant. Témoignages de Réunionnais qui ont choisi de partir se former pour mieux revenir travailler au pays. Article publié dans Objectif Emploi, supplément du Quotidien de la Réunion – 20 avril 2017 (cliquer pour lire)


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Originaire du Tampon, je suis partie à l’âge de 18 ans via le CNARM pour poursuivre mes études de coiffure : direction Paris pour un brevet professionnel chez Franck Provost. Etant propriétaire d’un logement à Paris, mon frère m’a logé sans problème. Là-bas, j’ai pu faire énormément de choses en rapport avec mon métier et rencontrer beaucoup de grands coiffeurs. Après sept ans, j’ai décidé de rentrer à La Réunion et de me mettre à mon compte. Je me souviens du retour… Quand j’ai enfin posé les pieds sur le sol réunionnais j’étais heureuse de retrouver un mode de vie plus calme !

Retour

De retour à La Réunion j’ai dû me réhabituer aux routes réunionnaises et à croiser des gens que je connais dans la rue tous les jour. Mais j’ai enfin retrouvé ma famille et les saveurs de mon île où la vie est plus simple. Il faut être parti pour apprécier cette île à sa juste valeur ! Aujourd’hui j’apprécie beaucoup ma vie au soleil. Je suis à mon compte et je me suis spécialisée dans les mariages ; cela me permet de bouger un peu et de diversifier mon activité. Je déplore en revanche le manque d’accès à la formation sur l’île. Il existe une école privée qui ramène ici certaines nouveautés accessibles aux coiffeurs, mais je pars plusieurs fois dans l’année pour me former et voir ce qui se passe dans mon domaine dans d’autres pays.

Bilan

Avec mes diplômes et stage validés par Franck Provost lui-même, je n’ai jamais eu de difficultés à trouver du travail. Au contraire, trop de choix s’ouvraient à moi. Voilà pourquoi je conseille aux jeunes de partir, à condition d’avoir la possibilité de revenir dans de bonnes conditions.

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