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Riaz Rahim-Khan, Responsable d’opérations à la SPL Avenir Réunion – Spécial Retour

Publié le 21 août 2017

Il a effectué sa formation et ses premiers emplois dans un secteur porteur à la Réunion (le BTP) et n’a pas eu de mal, à 30 ans, à se faire embaucher pour rentrer sur l’île.

Témoignages de Réunionnais qui ont choisi de partir se former pour mieux revenir travailler au pays : Article publié dans Objectif Emploi, supplément du Quotidien de la Réunion – 17 août 2017 (cliquer pour lire)


ALLER…

Je suis parti en 2008 pour intégrer une école d’ingénieurs (Polytech’Lille) après avoir fait une classe préparatoire au lycée Leconte de Lisle à La Réunion. Le dispositif passeport mobilité a payé mon billet d’avion et je suis allé à Lille accompagné de mon père qui m’a aidé pour l’installation ; chance que n’ont pas la plupart des étudiants. Je n’étais pas boursier et n’avais donc pas droit aux autres aides existantes.

J’ai rapidement trouvé un logement dans la résidence réservée aux étudiants de Polytech’Lille et c’était parti pour deux années dans le Nord complétées par un semestre d’échange à l’Université Laval de Québec. Mis à part le climat froid et pluvieux et le mal du pays par moment, je n’ai eu aucun mal à m’adapter à cette nouvelle vie étudiante. J’ai eu la chance de pouvoir rentrer a minima une fois par an grâce au passeport mobilité (un A/R pris en charge par an).

Suite à ces trois années d’études et après deux stages à La Réunion, j’ai effectué mon projet de fin d’études dans une filiale de VINCI à Lyon, spécialisée dans la construction sur site nucléaire. J’ai été embauché dans la foulée en tant qu’ingénieur travaux. Pendant quasiment six ans, j’ai sillonné la France et les centrales nucléaires en fonction des projets aussi bien en bâtiment qu’en génie civil : Alsace, Loiret, Isère… Je ne me suis vraiment posé que la dernière année sur Lyon. Ce n’était pas simple tous les jours mais extrêmement enrichissant d’un point de vue professionnel.

RETOUR GAGNANT

En 2016, j’ai décidé de rentrer à La Réunion. Après trois mois de recherche et quelques entretiens à distance, j’ai décroché l’emploi que j’occupe actuellement. La mobilité a été un tremplin pour le début de ma carrière à une époque où le BTP n’embauchait pas ou peu à La Réunion. J’ai pu me former chez un major de la construction. Cette « double casquette » de Réunionnais ayant une expérience en métropole ou à l’étranger est très appréciée des recruteurs locaux.

Je ne peux que conseiller la mobilité aux étudiants mais attention tout de même : il faut bien choisir sa voie si l’on veut rentrer un jour à La Réunion. Certaines filières n’ont aucun débouché ici…


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