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Chargé(e) d’étude restauration écologique et itinéraires techniques de lutte

Publié le 31 mai 2019
Chargé(e) d'étude restauration écologique et itinéraires techniques de lutte

Parc National de la Réunion

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Le Parc national de La Réunion, créé par le Décret 2007-296 du 5 mars 2007, est géré pour ce qui est de ses missions propres, par un établissement public à caractère administratif placé sous tutelle du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
La création du Parc national dans le cadre de la loi de 2006, répond à la volonté de l’État et des collectivités, de préserver un environnement remarquable en prenant en compte les différentes dynamiques territoriales locales et valoriser l’ensemble des patrimoines. Cette volonté a été précisée dans une charte de territoire qui fixe les grands axes et les objectifs dont sont garants l’établissement public et les différentes collectivités signataires. L’atteinte des objectifs dépend donc des actions coordonnées ou convergentes de l’ensemble de ces acteurs du « premier cercle », mais également des différentes institutions présentes sur le territoire et de l’ensemble des composantes de la société réunionnaise.
Le cœur du Parc s’étend sur 105 384 ha et représente 42% de la surface de l’île. Aujourd’hui, 19 communes sur les 24 ont adhéré au Parc. Dans l’hypothèse où l’ensemble des 24 communes adhérent cela représenterait 87 696 ha, soit 35% supplémentaires, c’est une spécificité propre au Parc national de La Réunion, qui couvrirait alors un territoire représentant près de 77% de l’île.
Le patrimoine naturel réunionnais se caractérise par un volcanisme encore actif, un endémisme très important et une grande palette d’habitats naturels, de paysages minéraux ou végétaux, qui ont justifié l’inscription de l’intégralité du cœur du parc national, et quatre sites particuliers, sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco. L’inscription s’est faite sous le nom de « Pitons, Cirques et Remparts de L’Île de La Réunion ». Le territoire du Parc est donc labellisé à double titre et à deux niveaux différents ; (i) niveau national avec le classement Parc national, et (ii) au niveau international avec l’Unesco.
Dans le contexte de l’île qui connaît une pression démographique et urbaine forte et un besoin en développement, l’établissement public a un rôle de premier plan à jouer dans la construction et la mise en œuvre des partenariats nécessaires à (i) la connaissance, la préservation et la mise en valeur d’un ensemble unique en terme de biodiversité et d’habitats rares, (ii) la mise en place d’une stratégie et d’actions permettant un développement durable des territoires ruraux de l’aire d’adhésion, en s’appuyant sur le tourisme, l’agriculture et en valorisant les aspects culturels des Hauts de la Réunion.

La problématique du Parc national s’inscrit donc dans la bonne compréhension et la reconnaissance d’une combinaison étroite entre la nature et l’humain. Les missions de l’établissement public sont variées et consistent entre autres :
à développer la connaissance du patrimoine naturel et culturel ;
à participer à la mise en œuvre d’un développement équilibré du territoire ;
à assurer une gestion conservatoire des milieux et des espèces grâce au dialogue mené avec les différents acteurs concernés ;
à opérer leur surveillance ;
à accueillir les publics et, plus largement à sensibiliser à l’environnement.

L’établissement public doit faire vivre et animer le projet de territoire défini par la charte du Parc national (approuvée par décret le 21 janvier 2014), en suscitant, en appuyant et/ou coordonnant les actions qui auront été définies avec les différents partenaires et en développant des actions en propre. Il a ainsi un rôle d’appui et de conseil auprès des collectivités territoriales, et particulièrement des communes adhérentes à la charte, pour promouvoir la prise en compte du patrimoine dans le cadre des politiques locales d’aménagement et de développement durable.

L’établissement public dispose d’un siège situé à la Maison du Parc national à la Plaine-des-Palmistes (direction, secrétariat général, 3 services techniques) et de 4 services territoriaux, dits « secteurs », installés à la Plaine-des-Palmistes (Secteur Est), Trois-Bassins (Secteur Ouest), Petite-Île (Secteur Sud) et Saint-Denis (Secteur Nord).
Le Parc national de La réunion compte ainsi environ 35 agents au siège et 50 agents dans les secteurs assurant majoritairement des missions de terrain.
Contexte des opérations nécessitant un monitoring et une évaluation de l’efficacité :
Le Parc national est engagé depuis sa création dans plusieurs opérations de conservation et de restauration des habitats ainsi que dans le soutien de partenaires sur ces questions. Il est en particulier fortement impliqué dans des projets sur financements européens en cours ou terminés ayant donné lieu à des opérations de restauration des habitats ou de reconstitution : le projet LIFE + COREXERUN et le projet LIFE+ Forêt sèche nécessitant une évaluation des différents itinéraires techniques testés.
D’autres opérations de restauration sont en cours à différentes échelles (FEDER ESPECE, projets portés par des partenaires) et nécessitent aussi la mise en place de suivi de l’efficacité et d’évaluation.
Conditions d’accès :
Vacation de 6 mois ouverte aux personnes contractuelles

Poste vacant : à compter de juillet 2019
Finalité du poste /Nature de l’activité :

Le·la chargé·e d’étude sera sous l’autorité hiérarchique du Responsable du service Etudes et Patrimoine et l’encadrement technique et fonctionnel de la Chargée de mission Flore.
En ce qui concerne la restauration et la conservation des espèces, le·la chargé·e d’étude sera chargé·e i) de réaliser la synthèse et la bancarisation des suivis réalisés sur les espèces prioritaires, ii) du recueil de données de terrain en lien avec les agents de terrain du Parc national, iii) de la gestion des données en lien avec le géomaticien. Il.elle contribuera à la réflexion sur les outils de récolte et de gestion de données et à l’évaluation des protocoles suite à leur mise en œuvre. Il pourra être amené à contribuer à la finalisation des protocoles en cours de développement.
En ce qui concerne plus spécifiquement les actions de lutte, et si l’avancement des autres missions le permet, il·elle sera chargé·e de réaliser un état des lieux relatif au développement de nouveaux itinéraires techniques de lutte et à leur évaluation.

Contenu des missions :

Le·la chargé·e d’étude a pour mission de :

faire le bilan des actions de suivi des espèces menacées réalisées par le Parc national et de les bancariser, en lien avec le géomaticien ;
participer à l’identification des types de projets de restauration qui nécessitent une évaluation ;
contribuer aux outils de récolte et de bancarisation des données ;
effectuer les relevés sur la base des protocoles sur le terrain ;
effectuer la saisie des données et leur bancarisation ;
contribuer à l’analyse et la valorisation des données.

En complément, il·elle aura pour mission de :
recenser les acteurs, les besoins, les outils et les questions liées au développement de nouveaux itinéraires de lutte et à leur évaluation ;
sur la base de cet état des lieux, recenser les retours d’expériences existant.

Compétences requises :

Savoirs et connaissances :
connaissances en écologie, en particulier en milieu tropical ;
connaissances de la méthodologie scientifique pour la conception et la mise en œuvre de protocoles ;
connaissance de la flore réunionnaise ;
connaissance en matière d’analyse de données ;
connaissance du contexte local appréciée.

Savoir- faire et aptitudes :
travail en équipe et multi-partenarial ;
maîtrise des techniques de rédaction et de synthèse ;
rigueur et autonomie ;
organisation ;
médiation, aisance relationnelle.

Qualités humaines et savoir- être :
capacité à travailler en équipe pluridisciplinaire ;
avoir le sens de l’écoute.

Conditions et moyens d’exercice
permis de conduire B ;
bonne condition physique pour la randonnée.

Localisation du poste

La résidence administrative est située au siège du Parc national, 258 rue de La République, 97431 La Plaine des Palmistes.

Date limite de candidature :

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 juin 2019.

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