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Réunion : un cadeau de mes sentiment à l’environnent qui sublime mes yeux

Publié le 26 septembre 2010
coucher soleil réunion

La vision que projette l’île intense depuis l’exode de mes descendants,
dans l’obligé se sépare des continents de leurs aïeux, grâce à eux
les enfants île bourbons sont nés, devenue maintenant île de la
Réunion un joyau de la planète bleue, situé dans l’océan qui porte un
nom qui vient du pays ou la fleur du lotus est le symbole de l’hindouisme, bienvenue au royaume prédestiné pour le métissage, une
terre riche de spectacle, de ces volcans jaillissent des jerseys de
fusion dociles jusqu’à présent, comme les gens de sa région, ces
éruptions de laves qui émerveillent les yeux des touristes, sa coulée
apporte à l’île une attraction féerique, dans les flancs de ses
montagnes, un trésor inégalable de la banque mondiale, trois cirques
en gousses d’ail : Cilaos renommé pour sa broderie, Salazie le plus
beau village du pays, Mafate la Mecque des randonneurs.

Et des
balcons que la nature a fabriqué pour les admirer, les plus renommés
sont faciles d’accès, le piton Maïdo dans les hauteurs de la commune de
Saint Paul, la fenêtre des Makes, petite bourgade dans
l’altitude de la commune de Saint Louis, celui de Salazie pour
l’apprécier il faut s’y rendre.

Les fleurons de la Réunion sont à ta portée, promène tes yeux, image ta
pensée, sur la saison de l’un de nos
succulents fruits, que des Antillais nomment goyave-fraise, les
Mauriciens goyave de Chine. Ici chez nous à la Réunion nous l’appelons tout simplement goyaviers, ces buissons de baies
rouges qui colorent le sous bois.

Sa base tapissée d’un végétal verdoyant, dans lequel jaillissent des
tiges couronnées de la blanche de la fleur d’arôme, l’étonnement de
tes yeux devant ces aquarelles parsemées dans les forêts réunionnaises,
depuis peu reconnues patrimoine terrestre, ces tableaux naturels, le
cadeau de Dieu, où créoles les week-ends sillonnent les hauts de l’île en direction de la Sierra, sur la
route nationale des plaines après les virages sinueux des rampes quand
ta vision aperçoit la ligne droite bordée de platanes. Ton arrivée est imminente devant l’écriteau, village, Plaines des palmistes.

Sort ton pull, réchauffe toi, car les hortensias parfument le froid et
le brouillard ne s’allume que le soir quand le montagnard quitte les
trottoirs, une phase incontournable pour la cueillette des goyaviers. Dans ce joli petit hameau, devant les portillons des maisons de juin
jusqu’à la fin de l’hiver austral, des tables bondées de la
confiture de pâte de fruits, de la gelée et d’autres mets et aussi
quelques légumes du potager, mélangés à la couleur du goyavier, un
rouge teinté de violet qui donne envie de le déguster.

Les sourires de la bourgeoise derrière son étalage t’incitent à ouvrir
ton porte-monnaie pour les douceurs de son terroir. Mais tes yeux sont
récompensés par la beauté des lieux dans les cuvettes des rues de la
capucine à perte de vue. Continue ta route, arrête toi un peu plus
haut dans le boisé du voisinage, cueille ces fruits qui te font
quitter les plages du littoral, rempli tes paniers, mais n’oublie pas
que ta traversée n’est pas finie.

Tu n’es pas au point culminant , tu as encore l’autre versant, la
frontière de la descente se situe devant la soucoupe volante , un
dancing isolé sur le sommet, endroit rêvé
des dimanches pour familles heureuses. Dans les prés qui font office de rangement les bus remplacent les boeufs.

A. AMMANY

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