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La Réunion exporte son savoir-faire...

Publié le 2 février 2006

Pour la première fois, un panorama des entreprises détenues par des opérateurs réunionnais à l’extérieur de l’île a été dressé par l’Observatoire des Investissements Extérieurs (OIE). Pour mémoire, l’OIE rassemble l’AD, l’ADIR, la CCIR, la DRCE, l’IEDOM, l’INSEE, la Région et l’Université. Conséquence de la croissance de la Réunion et de l’ouverture de son économie, les investissements réunionnais à l’extérieur sont aujourd’hui significatifs : 148 entreprises ont été recensées. L’océan Indien est la première destination, avec 52 entreprises identifiées à Mayotte, Madagascar et Maurice. En moyenne, chacune de ces entreprises emploie 54 personnes, avec un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros. La part de capital des opérateurs réunionnais est de 40% environ. La seconde destination des investissements réunionnais est la métropole, suivie de l’union européenne, la Guadeloupe et la Martinique.
Les investissements se font surtout dans les services (services aux entreprises, immobilier / location, transports) et dans le commerce, dopé par le développement de la consommation dans la zone océan Indien. Enfin, la tradition agroalimentaire réunionnaise permet aux opérateurs de l’île de se positionner à l’extérieur.

...et reste une terre d’accueil pour les investisseurs extérieurs

Le poids des capitaux extérieurs dans l’économie réunionnaise est aussi confirmé par l’OIE. 206 entreprises locales sont détenues en partie par des investisseurs extérieurs. Ces entreprises représentent 14 000 emplois et un chiffre d´affaires de 4,5 milliards d’euros, soit l’équivalent du quart de la production de l’île. Apres la métropole, Maurice reste le premier investisseur à la Réunion, même si sa part tend à s’éroder au profit d’autres pays européens. Trois secteurs se démarquent : les activités financières, les transports et les télécoms.
La présence extérieure participe largement à la dynamique de croissance de l’île aussi bien en termes d’investissement que d’emplois. Ces investissements permettent à la Réunion d’acquérir des technologies nouvelles et d’être ensuite en mesure de les adapter au contexte régional. Les filières de production s’orientent vers des activités à plus forte valeur ajoutée. Les produits ou prestations de services qui en découlent sont de plus en plus exportés dans la région océan Indien, à travers des partenariats ou des filiales.

Source : Flash Info AD Réunion Février 2006

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