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Thomas Lebon, photographe indépendant et photojournaliste à Paris

Publié le 10 novembre 2011

La rubrique ExperTIC réalisée en partenariat avec le magazine Réunion Multimédia donne la parole à des spécialistes réunionnais des TIC qui travaillent hors de l’île. Basés en France et à l’étranger, ils partagent leurs expériences.

Thomas Lebon
Thomas en Lybie sur le tournage d’un documentaire sur la victoire des rebelles, racontée par l’écrivain et philosophe Bernard Henry Lévy. Photo : Marc Roussel

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Thomas Lebon, 25 ans. Photographe de formation (diplômé de l’école de photographie de Paris : Icart-Photo) et diplômé en communication publique de l’Université Laval (Québec), j’ai travaillé en tant que photojournaliste pour le titre national indien The Indian Express ainsi que pour Le Quotidien de la Réunion. Je suis aujourd’hui photographe et caméraman indépendant travaillant pour la presse et les entreprises. Je m’intéresse tout particulièrement à l’image numérique, fixe ou animée, et ses applications au sein des technologies de l’information et de la communication. Tout récemment, j’ai fait partie de l’équipe de tournage d’un documentaire sur la victoire des rebelles à Tripoli, racontée par l’écrivain et philosophe Bernard Henry Lévy.

Est-ce que vous suivez l’état d’avancement de la Réunion sur le marché des TIC ?

La Réunion compte un bon nombre d’atouts en matière de technologies de communication par l’image. Ses centres de formation comme l’ILOI en font un pôle d’excellence aujourd’hui reconnu dans la zone océan Indien et en métropole. Les réalisations audiovisuelles se multiplient, sont créatives et tendent de plus en plus à assurer une qualité d’image professionnelle. L’exemple le plus marquant vient sans doute de la réalisation de clips (qui représente une part très importante des réalisations de l’île), aujourd’hui tournés par des équipes de production professionnelles. Ce type de production est très certainement un atout pour l’île, car La Réunion est une terre de musique, à la fois éclectique et unique. Selon moi, la diffusion de clips notamment sur Télé Kréol, la nouvelle chaîne locale propulsée par la télévision numérique terrestre, peut aider à pallier les difficultés de l’industrie du disque.

Avez-vous d’autres exemples ?

Dans un autre secteur, il faut souligner l’amélioration des usages d’Internet et de la vidéo par les institutions de l’île (web tv du conseil général et de la mairie de St Joseph par exemple). Ils permettent, à travers le prisme institutionnel, de diffuser de manière très large des informations hyperlocales.

Thomas Lebon photographe

Selon vous, quels seraient les facteurs de succès et d’amélioration pour la Réunion dans ce domaine ?

La Réunion a, selon moi, encore beaucoup à faire pour développer ses technologies de communication : beaucoup d’entreprises n’ont toujours pas de site Internet. Certaines d’entre elles n’ont pas encore compris l’intérêt que le Réseau pouvait représenter. De plus, les sites existant sont trop souvent conçus selon une architecture de simple "vitrine", avec une description des activités de la société et un formulaire de contact, sans réelle possibilité d’interaction avec l’utilisateur. Les entreprises réunionnaises pourraient gagner en visibilité en misant davantage sur la Toile et en développant (malgré la crise) des stratégies de communication par l’image pour conforter leur notoriété ou pour les rapprocher de leur clients.

Article paru dans le magazine Réunion Multimédia

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