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Le livre numérique à l’heure d’Internet : ouverture internationale et démocratisation de la cultu

Publié le 7 janvier 2012

La vague de l’autoédition et de la publication en format numérique pourrait représenter une révolution, symbole d’une littérature libre et d’une écriture indépendante. Le XXIème siècle en Littérature se jouera sur le Web et non dans les rayons des librairies ; la diffusion des livres ne sera plus le monopole d’un échantillon de critiques littéraires...

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Moi aussi, je crois fortement en l’avenir de l’auto-édition et du livre numérique en France... car la vague a déjà fait ses preuves ailleurs aux Etats-Unis et au Canada (Québec) par exemple où des best-sellers littéraires ont été les fruits de l’autoédition. En effet, tout le monde écrit ou aimerait le faire. Le monde évolue à grande vitesse et le nombre des livres autoédités a dépassé en 2009 le nombre de livres édités !

Et si le XXIème siècle littéraire se jouait sur le web ? Et si l’auto-édition était la voie la plus intéressante à long terme ? Car il ne faut pas oublier que c’est une vraie démocratisation de l’écriture ! Justement, des personnes qui écrivent, il y en a beaucoup. Les maisons d’éditions qui ont pignon sur rue et qui croient avoir le monopole des publications depuis 150 ans préfèrent parfois publier des auteurs connus pour ne pas couler.

Tout est basé sur le business ! Nous les petits écrivains de l’ombre, avons du mal encore à nous faire connaître mais je crois que le XXIème siècle va marquer ce tournant, cette révolution comme cela s’est déroulée pour la musique et même la politique étrangère lorsqu’on regarde le réveil et la révolution des consciences dont ont su faire preuve les peuples des autres pays !

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Les maisons d’éditions classiques peuvent très bien publier des navets, ça peut arriver car tout est relatif, tout jugement à l’instant T aussi est à relativiser. Tout n’est qu’une perception relative des choses sur la plan kinesthésique, auditif, visuel, olfactif et gustatif à l’instant T, dans un monde donné et un contexte déterminé… Tout le monde peut se tromper, même un comité de lecture averti et serein ! Donc règle numéro 1 : Ne jamais se décourager dans la vie et persévérez dans toute entreprise… pour qu’écrire reste une passion libre et indépendante et que lire un plaisir dicté par le vent de la liberté.

Et puisque nous discutons enfin objectivement sur l’autoédition et sur sa démocratisation, il se peut qu’en auto-édition, il existe aussi des livres magnifiques ! Voilà ! J’ai sciemment fait le choix de me faire publier par thebookedition.com... Pour le moment c’est le plus avantageux et très moderne : c’est écologique (les livres ne sont imprimés qu’à la commande), il n’y a pas de contraintes d’achat (il n’y a pas de stockage de livres, ni d’obligation d’achat pour l’auteur), et intéressant (tu peux avoir jusqu’à 20 à 25 pour 100 du prix de vente au lieu de 1 à 3 pour 100 chez les éditeurs classiques).

Par ailleurs, le livre devient visible et accessible via le net et cela permet une diffusion qui dépasse les frontières... Le livre voyage à travers la toile, visite les internautes des pays, diversifie encore plus les consciences, fructifie et mondialise la culture générale.
Je crois foncièrement en l’avenir de l’autoédition en France !

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Le seul problème, c’est que les gens ne sont pas tous encore prêts et synchronisés pour acheter les choses via le web. Moi je préfère largement l’auto-édition et ne compte pas changer d’avis. J’incite même tous ceux qui écrivent à se renseigner et à se faire connaître... Je crois que les vrais lecteurs et lectrices humanistes et ouverts savent où se situent les vrais talents !

L’auto-édition est la voie royale du XXIème siècle ! Elle présente de nombreux avantages. J’ai publié mes deux livres : un roman autobiographique intitulé "Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire" et une monographie culturelle et historique de l’espace insulaire de Nosy-Bé intitulée "Nosy-Bé : Âme malgache, Cœur français" chez the bookedition et je suis ravi de leur efficacité et de leur honnêteté. J’incite fortement tous ceux qui écrivent à mettre en avant leur talent et utiliser l’auto-édition qui, j’y crois fortement, sera le futur des livres...

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Le XXIème siècle sera celui du succès de l’auto-édition et des écrivains libres et indépendants ! J’ai un exemple à donner à ceux qui haïssent les auteurs et surtout les petits auteurs qui essayent de garder leur indépendance d’esprit et d’écriture. Au XVIIème siècle, Colbert, Lully et Louis XIV se sont tous acharnés sur La Fontaine et ils se sont tous trompés ! Car par la suite l’auteur des fables a été immortalisé par l’École de la République. J’essaye en tant qu’auteur moi aussi de me faire connaître dans la jungle des publications. C’est vrai qu’Internet reste un bon moyen moderne pour le faire.

La vrai reconnaissance vient souvent à titre posthume… Nous connaissons les cas de Stendhal, qui avait dit qu’il ne serait connu qu’à partir de 1935, de Victor Hugo qui a dû essuyer les critiques poignantes d’un Sainte-Beuve (qui au passage était l’amant aussi de sa femme Adèle !), Alfred de Vigny, Charles Baudelaire, Honoré de Balzac qui avaient leurs détracteurs au XIXème siècle et étaient considérés comme des marginaux !

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Il y aussi le cas de fragile de Voltaire au XVIIIème siècle, victime de la censure royale ou la Fontaine au XVIIème siècle, qui n’avait pour résumer la situation que le soutien des femmes et du peuple et qui était mal aimé du roi de France et du ministre Colbert, ou encore Musset dont le pièces de théâtre n’ont été reconnues qu’après… Albert Camus était malaimé de la presse, Marcel Proust sera notamment refusé chez Gallimard par André Gide qui se reprochera longtemps ce refus. Finalement Marcel Proust fait paraître Du Côté de chez Swann, à compte d’auteur, chez Bernard Grasset en 1913.

La vraie reconnaissance du public et du peuple et la célébrité historique et littéraire viennent souvent à titre posthume. Tout est tellement aléatoire, tout est tellement relatif, et aucune vérité n’est universelle ! La grande révolution littéraire est en marche à travers l’indépendance retrouvée des auteurs et des écrivains. Les temps changent et les consciences évoluent. Vive l’auto-édition libre !

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Le XVIème siècle était celui de l’humanisme, le XVIIème siècle celui de la dramaturgie, le XVIIIème siècle celui de la Liberté, le triomphe de la raison et de la philosophie, le XIXème, celui des romans et de la poésie, le XXème celui du progrès exponentiel, le XXIème siècle sera celui de l’autoédition, de la liberté et l’indépendance des écrivains…

Pour moi le livre va toujours rester l’emblème du savoir. Ce sont les supports qui changent. Les lecteurs liront toujours, et le monde est en train de passer du matériel au virtuel. C’est nouveau pour nous, mais comme chaque génération est transitoire... Ce ne sera que du passé pour les descendants du XXIème siècle… L’homme a d’abord écrit sur les parois des grottes, sur des obélisques, sur des tablettes de pierre ou d’argile, sur des os, sur des papyrus et pour finir sur du papier. Le livre est né lorsque le support de l’écriture est devenu léger et portatif… un peu comme les ordinateurs aujourd’hui.

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Les supports changent mais le savoir est toujours là, il circule et se confond avec d’autres savoirs… A l’heure de l’autoédition libre et du numérique, nous sommes une génération charnière qui vivons une longue révolution culturelle grâce à Internet !

Réflexions d’un passionné de littératures et d’écritures française, européenne, indienne et étrangères…

Le 5 janvier 2012

par Tamim KARIMBHAY, auteur de la monographie historique et culturelle, Nosy-Bé : Âme malgache, Cœur français et du roman d’anticipation et d’initiation autobiographique, Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire.

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