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Au coeur de la 2e abolition de l’esclavage de 1848 : Nasy-Bé et La Réunion

Publié le 3 juin 2012

Nosy-Bé, espace insulaire malgache à vocation touritique et la Réunion, région ultrapériphérique de l’Europe dans l’océan Indien : au Coeur de la deuxième abolition de l’esclavage de 1848... des destinées historiques presque similaires ! L’abolition de l’esclavage sur l’île de Nosy-Bé sous la IIème République : Une histoire très peu connue, dans un contexte de pacification et d’unification de Madagascar, lancées par les rois et reines mérinas : (1848-1870).

style='float:left; width:98px;'> type="image/jpeg">JPEG Un événement va beaucoup affecter Nosy-Bé, comme toutes les colonies françaises en 1848, c’est l’abolition de l’esclavage. Le 18 juillet 1848, le commandant Passot, affecté à Mayotte comme Commandant supérieur, pro-clame la République Française. Il s’agit ici de la fin de la Monarchie de Juillet (1830-1848) et de la proclamation de la IIème République (1848-1852).

Par arrêté du 27 octobre 1848, il change son titre contre celui du Commissaire de la République. « L’esclavage est alors aboli par un arrêté du 4 novembre 1848, pris en exécution du décret de la République du 27 avril précédent, lequel le supprimait entièrement dans toutes les colonies françaises. En exécution de ces textes, qui s’appliquent à l’ensemble de Mayotte et Dépendances, le Commandant de Nossi-Bé (sic) signe à son tour deux arrêtés, le 16 novembre 1848 et le 14 janvier 1849, proclamant la liberté des esclaves à compter du 16 janvier 1849. »

Il est à noter que cette émancipation des esclaves fut proclamée par le Commandant particulier Lamy, en exécution des ordres du Gouvernement provisoire de la République, seulement à Nosy-Bé et à Nosy-Komba, à l’exclusion des autres îles de Nosy-Faly, Nosy-Mitsiou, Nosy-Lava qui sont des îles satellites de Nosy-Bé. Cette émancipation des es-claves entraîna une révolte des colons. « Quand cette émancipation des noirs (sic) fut proclamée, chaque propriétaire fut informé qu’il ne lui était plus permis de conserver les hommes qu’il considérait comme étant sa propriété. Ceux-ci devenaient libres, et des indemnités seraient allouées en compensation ».

Ces mesures supprimaient, d’une part, de la main-d’œuvre du jour au lendemain, et d’autre part, les chefs, en perdant cette sorte d’entourage, perdaient aussi une bonne partie de leur charisme et de leur popularité. Certains d’entre eux ont abandonné l’île en emmenant avec eux, de force leurs esclaves, pour aller se réfugier sur la terre malgache. Pour ceux qui restèrent, les indemnités assurées n’arrivaient toujours pas, et l’impatience grondait. En outre, chez les esclaves nouveaux affranchis, il en résulta un mouvement de fuite et d’émigration. Par ailleurs, les chefs sakalavas voulurent frapper un grand coup, en essayant d’enlever le roitelet Ranou de Nosy-Bé, fils de Tsioméko. Mais leur dessein principal était celui d’exterminer les Français « soit en masse, soit en détails, par des assassinats ».

L’hostilité montait contre les Français, et l’explosion se produisit car les indemnités prévues n’étaient pas toujours payées, même si le Commissaire de la République, venu de Mayotte a essayé provisoirement d’apaiser les esprits. Le foyer de la conspiration était l’ancienne ville de Nosy-Bé, Ambanoro. Les Sakalavas envisagèrent une attaque générale de l’île à partir de la pointe d’Ankify, qui se trouve au Nord de Madagascar. Cette pointe d’Ankify sert actuellement de relais entre Madagascar et Nosy-Bé. 14 kilomètres la séparent de Nosy-Bé. On met 30 minutes en bateaux rapides ou zodiacs pour relier les deux îles en 2008, alors qu’on y mettait 2h30 dans les an-nées 1980, dans des barges et des fer-ries, puis dans des vedettes rapides, dans les années 1990.

Revenons à l’année 1849. Des expéditions de pillage et de brigandage, ainsi que des insultes s’ensuivirent. A Hell-Ville, on renforça la défense, en créant une milice constituée des habitants de l’île. « Au total 600 civils venaient ainsi s’ajouter à la petite garnison qui comprenait alors 50 soldats européens, 75 Africains et 5 artilleurs, en face des Sakalavas ennemis dont le nombre était estimé à trois ou quatre mille ».

Les Sakalavas organisèrent des incursions par pirogues du 14 au 16 juin 1849, et de nombreux villages de Nosy-Bé furent attaqués et incendiés, les trou-peaux et les gens enlevés. « Le 18, au matin, les Sakalavas enhardis par leur premier succès, avancent en trois troupes fortes chacune de 1000 à 1500 hommes. La mitraille des canons, les feux de mousqueterie des défenses avancés, ne les arrêtent pas tout d’abord ; leur progression continue et notre position devient critique. L’artillerie leur fait alors un mal considérable. Ils s’arrêtent et bientôt c’est la déroute. Nos troupes et les partisans conduits par quelques colons (...) se lancent à leur poursuite et leur tuent de nombreux hommes. Les Sakalavas doivent se rembarquer (...) l’affaire est terminée ». Une nouvelle tentative de représailles eut lieu du 27 février 1851 au 6 avril 1851 ; les révoltés se firent aidés par des Mérinas. Elle se matérialisa par la mort du roi de Vohémar, venu s’établir à Nosy-Bé, depuis 1846. Les assaillants emportèrent sa tête comme trophée . La bourrasque de 1849 créa un sentiment d’insécurité dans toute l’île.

En 1861, la reine Ranavalona 1ère (1828-1861) meurt. Une ère de paix semble commencer avec Radama II (1861-1863). « Un certain nombre de Sakalavas, connaissant les sentiments de bonté et l’esprit du nouveau roi, et en concluant à l’ouverture d’une ère de paix et de sécurité au cours de laquelle ils allaient jouir d’une complète indépendance, émigrent pour s’installer sur la Grande Terre. »

Il est à préciser que le 24 février 1848, le régime de la Monarchie de Juillet est liquidé. A la demande de Victor Schœlcher datant du 4 mars 1848, un décret du gouvernement provisoire, datant du 27 avril 1848, proclame l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Nous pouvons remarquer et sou-ligner ici, le laps de temps assez significatif quand même, qui s’écoulait entre la décision prise à Paris, et son application, voire son exécution Outre-mer. Les détails qui me semblent très fascinants à souligner, c’est que la grande île de Madagascar, n’était pas concernée par ce décret, car elle n’était pas encore colonie française. Elle ne le sera qu’à partir de 1896. Par contre, Nosy-Bé est concernée puisqu’elle est française depuis 1841 ! Ces 50 années font de cette île, une île imprégnée par une forte image de la France.

A La Réunion, par ailleurs, l’abolition de l’esclavage a eu lieu le 20 décembre 1848. Cette date est fêtée par tous les Réunionnais, tous les ans. Elle est devenue comme une sorte de fête de tous les peuples dans la fraternité et la bonne humeur. Elle commémore la douleur et la souffrance des milliers d’Africains et de Malgaches qui ont été ramenés par la force des fers, sur cette île pour être exploités, aux XVIIème et XVIIIème siècles. Cette traite va donner une dimension culturelle métissée et colorée à cette île magnifique. La fête du 20 décembre, qui est fêtée dans la joie, la bonne ambiance, est une sorte d’exutoire thérapeutique, pour le peuple créole, dont la quête identitaire n’est pas encore finie et vient de commencer, à mon humble sens.

Précisons aussi quelques petits détails insolites. Malgré l’abolition de l’esclavage, la traite et l’esprit esclavagistes subsistaient encore, jusqu’au début du XXème siècle aussi bien à Nosy-Bé qu’à La Réunion. Lors des enquêtes orales que j’ai réalisées à Nosy-Bé, en janvier 1999, certaines personnes âgées, d’origine malgache Makoas, et même des Indiens d’âge assez avancé, m’ont avoué, avoir vu dans leur jeunesse, vers les années 1920-1930, des esclaves liés les uns aux autres par des grosses cordes. La pratique, bien qu’elle fût peu courante, et clandestine, était entre les mains des Arabes, qui continuaient à attraper des Africains pour les vendre aux Karanas (Indopakistanais) de Nosy-Bé, qui s’en servaient comme domestiques, ou pour la construction de leurs de-meures.

On identifie, pour des raisons fonctionnelles, les Indiens Karanas par le terme « Indopakistanais ». Leurs ancêtres étaient en effet, originaires d’une région, qui est à la frontière de l’actuel Pakistan et de l’Inde. A l’époque, cette différenciation n’apparaissait pas, puis-qu’on parlait plutôt de « l’Empire des Indes anglaises qui comprenait le futur Pakistan et l’Inde, tous les deux, nés en 1947, sans oublier, le Pakistan oriental né en 1972, plus connu sous le nom (Bangladesh) ». Ces Indiens, qui étaient des sujets britanniques, sont de confession musulmane. Toutefois l’identité culturelle dominante reste quand même de tendance hindouiste. Les décombres de ces maisons (la maison Soundera par exemple), en ruine sont visibles à l’entrée du village d’Ambanoro.

Signalons aussi que pour les Indiens de confession musulmane, une mosquée a été construite en 1870, dans le même village de Marodoka. Cette mosquée, marque d’un Islam modéré sur une terre africaine, est aussi visible. Elle a été totalement abandonnée depuis 1952, date à laquelle les derniers Indiens installés à Hell-Ville, ont migré vers cette ville, qui allait devenir le centre d’animation économique, commerciale et politique de l’île de Nosy-Bé.

La route, qui relie Hell-Ville à Ambanoro, s’est désagrégée avec le temps. Elle est difficilement praticable. Ambanoro ou Marodoka reste donc assez isolé. Des communautés descendantes des africains swahilies y vivent, pratiquement en autarcie. On met presque une heure dans une vieille Renault 4L pour effectuer 6 ou 7 kilomètres. Il faut patienter en écoutant les bruits des boulons desserrés, et des amortisseurs usés, sans oublier les secousses qui vous font remonter l’estomac à la gorge, et les intestins dans le crâne ! Tout est adaptable. C’est le règne de la débrouillardise. Comme le disait Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se créée, tout se transforme ! ».

Eh oui, Nosy-Bé, c’est aussi le cimetière vivant et ambulant des voitures occidentales et asiatiques. Elles ont une nouvelle vie ! La réincarnation de toutes les âmes automobiles, celles qui n’obtiennent plus leurs visites techniques en France, celles qui ne se vendent plus dans les concessions réunionnaises, celles dont on ne retrouve plus les pièces. Elles revivent toutes à Nosy-Bé. Certaines ont droit à un nouveau moteur, d’autres à une carrosserie en tôle galvanisée, partiellement ou totalement re-. Elles ont le droit d’avoir une énième vie. Elles ressuscitent, elles se réincarnent, et ne connaissent jamais les trompettes du Jugement dernier. Pour elles, la naissance d’Adam et le Big-bang sont tellement loin. Leurs moteurs explosent tous les jours, et elles démarrent au quart de tour. Certaines n’ont plus de balais d’essuie-glaces, d’autres n’ont plus de feux arrière, ni de freins ou de pare-brises. Elles roulent, et font des kilo-mètres. Le compteur est fatigué, le temps s’est arrêté. Comme les reines, femmes des pharaons égyptiens, elles respirent et connaissent l’éternité. Entre les charrettes de zébu et les vespas ou les Honda camino, on peut voir encore les vieilles et séduisantes Renault, les antiques et craquantes Peugeot, les séculaires et rustiques Citroën, les aïeules charismatiques des Toyota ou les ancêtres des belliqueuses Jeep et des offensives Land Rover, sans oublier, les nouvelles venues comme les fragiles coréennes comme les Daewoo ou les Kia !

La paix régnait jusqu’en 1870 . Cette année là, fut marquée par l’annonce de la guerre franco-prussienne. Les représentants de la maison allemande O’Swald reçoivent l’ordre de quitter Nosy-Bé. Trois mois après la défaite de Sedan qui date du 02 septembre 1870, la Nouvelle République, la IIIème du nom, n’est proclamée à Nosy-Bé que le 04 décembre 1870, au cours d’une cérémonie officielle à Hell-Ville.

La IIIème République a été pro-clamée à Paris le 4 septembre 1870, à la suite de la défaite de Sedan qui marquait la fin du Second Empire (1852-1870) de Napoléon III. Nosy-Bé avait donc plus de trois mois de retard au niveau de la transmission et de la réception des informations par rapport à la France métropolitaine. Cela était lié certainement à la durée moyenne du trajet que mettaient les bateaux à vapeur, pour traverser l’océan Atlantique, puis atteindre l’océan Indien, après avoir doublé le Cap de Bonne Espérance, en cette fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle.

A peu près à la même époque, poussés par les vents de la mousson d’hiver (soufflant de décembre à avril), les premiers Indiens, sujets britanniques de la région du Gujerat (Inde anglaises), arrivent dans des boutres, dans la rade d’Ambanoro à Nosy-Bé, après avoir fait escale en Afrique de l’Est et surtout à Zanzibar ou à Mombassa. De mai à novembre, les vents de la mousson d’été permettaient aux boutres indiens de faire le voyage dans le sens inverse.

Ces boutres qui étaient des lourds navires à mât unique, penché en avant avec une grande voile latine et un château arrière pouvant remonter au vent, étaient trop lourds pour doubler le Cap d’Ambre, et de plus, la navigation sur la côte est de Madagascar était rendue très aléatoire, du fait d’une forte houle de cyclones, de tempêtes, et de manque d’abris sûrs. Donc, les boutres longeaient les côtes arabes, puis africaines et arrivaient dans la rade d’Ambanoro à Nosy-Bé où les Indiens commencèrent à s’installer progressivement. Depuis 1876, la reine Victoria été proclamée Impératrice des Indes. Les Indiens deviennent alors des sujets britanniques. La présence des Indiens et plutôt des boutres originaires du Golfe de Cambay, faisant du commerce de cabotage dans l’océan Indien était déjà signalée par Vasco de Gama en 1498, dans son journal de bord. En 1508, un Amiral portugais, Lopes de Sequeira - mouillant dans le Sud malgache - a aussi signalé la présence des Indiens. En 1775, Nicolas Mayeur - commerçant français à Madagascar - constate la présence des Indiens également.

Leurs descendants qui vont s’établir à Ambanoro (village swahili de Nosy-Bé), seront les fondateurs des grands lignages indiens « Karanas » dont les héritiers sont présents aujourd’hui dans toute l’île de Madagascar et même ailleurs (à La Réunion ou en France par exemple). Le plus vieux cimetière indien date de 1850, si on se réfère à la date inscrite sur l’épitaphe de la première tombe, encore visible à Ambanoro (Nosy-Bé), ainsi que la mosquée de Nosy-Bé totalement en ruine, datant à peu près de 1870. J’ai eu l’occasion en 1999, en 2000, et en 2005 de visiter tous ces sites et à Ambanoro, j’ai été aidé par des guides, qui vivaient dans ce village depuis les années 1920, et qui connaissaient toute l’histoire et l’évolution de ce village. La digue où accostaient les boutres en provenance de l’Inde, existe toujours dans le village d’Ambanoro. Elle est un des rares vestiges qui témoigne de l’arrivée des Indiens commerçants dans ce village assez isolé de l’île.

A lire : Nosy-Bé : Âme malgache, Coeur français et Année 2043 : Autopsie D’une Mémoire par l’historien et le chercheur Tamim KARIMBHAY.

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