Publicité

Les sangsues du capitalisme

Publié le 2 octobre 2012

La classe ouvrière subit la pénurie,
les méfaits de la crise ne touchent pas les nantis
les requins de la finance dansent sans musique,
la cadence des riches un tempo qui affaiblit
un village, un pays, un continent
une semences d’égoïsme farcie de "moi je"
ces capitalistes qui pavanent dans la démesure,
la force des rupins, l’ingratitude absolue
leurs gins rendent incertains les lendemains
de ceux qui triment en leurs faveurs
contribuent à amplifier
leurs bénéfices qui dépassent de loin l’entendement
la masse populaire apaise sa colère
le poids de la misère un fardeau qui tue au berceau
la complainte des miséreux ne les atteint
ils détiennent le monopole de l’appétit
la rareté de nourriture existe pas chez eux
les broderies des nappes qui ornent leurs tables
est à l’image de leurs tricheries, inégalables,
l’argenterie de leurs couverts scintille la honte,
leurs yeux qui pétillent d’autosatisfaction devant des buffets
garnis aux centimètres carrés une surabondance
leurs amours propre violent le train de vie des pauvres
ternit l’image de l’homme, le rend disgracieux
la revanche est grave, elle est pondérale
l’embonpoint leur font du mal, telle disette il est meurtri,
le trop dodu tue c’est une maladie dû à l’abus,
ce n’est pas du paranormal c’est du déraisonnable
de tels profits doivent êtres inégaux
abondance pénurie engendre
la mort, l’une grasse, brutale du l’obésité,
l’autre parasite amaigri dans le désespoir agonisant une mort insupportable,
à cause des hommes qui accélèrent la péremption de l’humanité
bafouillent le contrepoids naturel qui harmonise la vie
les ressources mondiales ne peuvent êtres bancales
mais équitables, elles sont vitales à notre équilibre
grâce à l’un les deux peuvent vivre heureux
peut-être même avoir des enfants en commun.

A. AMMANY

Publicité