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Jean-Christophe Suzanne, directeur technique de l’agence web Ultranoir à Paris

Publié le 18 octobre 2012

Titulaire d’un diplôme européen d’ingénieur en
multimédia, j’ai réalisé mes quatre années de formation entre Toulouse et Bordeaux au sein d’écoles privées (Etpa et Estei). Aujourd’hui, je suis directeur technique front-end au sein de l’agence web parisienne Ultranoir, société dans laquelle je suis arrivé en tant que stagiaire il y a quatre ans. En tant que responsable de mon équipe de développeurs, je dois assurer l’expertise technique au niveau front de nos diverses réalisations, tout en mettant moi-même la main à la patte car je suis à la base développeur web. J’ai 26 ans.

Jean-Christophe Suzanne

Quelles sont les activités de l’agence Ultranoir ?

Direction artistique, webdesign, ergonomie, développement, gestion de contenu, veille... l’agence intègre les savoir-faire créatifs et technologiques permettant la conception et la réalisation de sites internet innovants et performants. Orientée vers l’expérience-utilisateur, l’équipe observe et s’imprègne de l’évolution des comportements de surf des internautes, dans le but de satisfaire au
mieux leurs attentes au cours d’une visite sur un site. Ultranoir a obtenu de nombreuses récompenses pour ses créations online dont les plus prestigieuses. Elle est l’agence la plus titrée de France en production de sites HTML/CSS.

Est-ce que vous suivez l’état d’avancement de la Réunion sur le marché des TIC ?

Ce domaine évolue tellement vite et j’ai tellement à faire ici à Paris qu’il est difficile de suivre l’actualité réunionnaise. Mais j’ai quand même un petit avis sur la question, que je me fais lors de mes retours annuels sur l’île. Je ressens une tendance vers une communication directe, presque mono-support. Là où la communication autour d’un produit peut se développer de multiples façons (print, web, mobile, tv, etc.) avec des interactions entre elles, je n’ai pas l’impression que la Réunion propose souvent ce type d’approche. Les clients vont souvent à l’essentiel et se concentrent sur du B to C print. La Réunion est-elle prête pour des plans média 360° ?

Selon vous, quels seraient les facteurs d’amélioration pour notre île ?

Je pense que les faiblesses locales sont une force car il y a un vrai marché à prendre, une vraie révolution ou culture du numérique à développer à la Réunion. L’activité web est un vecteur essentiel aujourd’hui dans une communication. Les technologies actuelles nous offrent des possibilités d’expérience utilisateur ultra innovantes mais il faut avant tout que la cible soit prête à ce genre d’offres. Or le marché réunionnais me parait friand de médias et de technologies. Le secteur des applications mobiles est à surveiller particulièrement, car l’explosion des smartphones/tablettes prouve la propension du public à utiliser ces supports pour s’informer. Il en va de même concernant le marché autour des réseaux sociaux. En additionnant tous ces aspects, de belles plateformes de communication sont à imaginer. Des éco-systèmes efficaces sont à concevoir et les TIC pourraient devenir un pôle majeur de développement économique à la Réunion.

Les habitants de la région où vous vivez sont-ils « branchés » TIC ?

Il n’y a pas d’endroit plus branché “TIC” que Paris en France, il y a une richesse multimédia dans cette ville qui en fait une plateforme internationale. Les clients, les agences, les tendances, les projets les plus intéressants se trouvent à Paris. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu m’y installer.
Les TIC sont omniprésents dans le microcosme parisien, que ce soit via l’ordinateur de bureau ou via le mobile. Avec l’explosion des réseaux sociaux et des terminaux mobiles, les gens se retrouvent ultra-connectés, à la limite de la dépendance. Moi même, je ne pourrais me passer d’un site comme Twitter dont je me sers comme outil de veille et qui me permet de me tenir informé de l’actualité du développement web !

Article à paraître dans le magazine Réunion Multimédia

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