Publicité

SIGNON Guy.

Publié le 1er janvier 2014

Consultant, né le 21 novembre 1942 à Nice (Alpes-Maritimes). Fils de René Signon et de Germaine née Laurenti, un couple d’agriculteurs du sud de la Métropole. Divorcé. Cycle d’études à Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour devenir ingénieur agronome. Doctorat 3e cycle à l’université de Nancy. Licencié ès sciences à la Faculté des sciences de 654 Nancy Ingénieur agronome, il débute à Madagascar en 1967 comme ingénieur agroéconomiste au titre de la Coopération technique à titre militaire et civil pour la mise en valeur de Morondava (jusqu’en 1969. Il est ensuite affecté en Tunisie comme ingénieur agroéconomiste au ministère tunisien de l’Agriculture au titre de la Coopération technique agricole pour la Banque mondiale, de 1969 à 1970. Il occupe ensuite en Auvergne de hautes responsabilités à la SAFER Puy de Dôme en 1971, assurant la fonction de directeur départemental puis, en cumul, celle de directeur régional adjoint. C’est aussi l’époque où il est en Auvergne le collaborateur et conseiller agricole auprès de Valéry Giscard d’Estaing (1982-1985). Il arrive enfin à la Réunion en 1986 pour occuper le poste de conseiller du président puis directeur général du Centre Technique de la Canne à Sucre (CTICS) présidé alors par Angélo Lauret, président du syndicat CGPER, passant devant une soixantaine de candidats alertés par une annonce de l’hebdomadaire parisien Le Point (1986-1989). En 1989, il suit Angélo Lauret fraîchement élu président de la Chambre d’Agriculture pour occuper le poste de conseiller du président puis de directeur général des services et enfin de directeur de l’organe de la chambre consulaire, la Réunion Agricole. Une tâche qu’il va mener en réorganisant les services de la chambre consulaire et restaurer une gestion d’une grande fragilité financière, un bouleversement qui va provoquer de fortes turbulences et conduire l’assemblée à prononcer sa révocation par un vote en séance publique le 29 juin 1993, les élus lui reprochant un « contrat en or » et « de nombreux privilèges ». Angélo Lauret laisse sa place à son successeur en janvier 1995, ce qui provoque la suspension de ses fonctions puis son licenciement le 5 avril de la même année par le nouveau président de la chambre consulaire, Jean-Yves Minatchy, pour fautes graves, procédure validée par la cour administrative d’Appel de Bordeaux, annulée en Cour de Cassation (2008) et sanctionné par la cour d’Appel de Saint-Denis. Entre temps, il est inscrit sur la liste officielle des experts agricoles et fonciers agréés par le Ministère de l’Agriculture (1998), une nomination qui provoquera l’ire de Jean-Yves Mintachy appelant au « boycott de Guy Signon ». La même année, il est gérant du bureau d’études ACCORE CESER, traitant des techniques d’urbanisme, paysages et développement local (1998). En 1999, son savoir et son carnet d’adresses le pousse à participer à la naissance et à devenir responsable d’une structure interne du Crédit Agricole baptisée Conseil d’agriculture de la Réunion (CAR) regroupant les présidents du Crédit Agricole, de Groupama, de la Fédération des coopératives agricoles, des syndicats FDSEA, Jeunes Agriculteurs, mais également de la SAFER, de Qualitropic, et de la FDGEDON, Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles (depuis 1998). Cofondateur en 1995, avec Michel Duval, de Mag Vert, et administrateur de la société Agro Stratégie éditrice du magazine, il a dû se résigner à quitter l’association en 1999, avant la disparition du périodique. Il est depuis 2001 gérant de la Eurl Expertises et Conseils. Membre du Conseil national de l’expertise foncière agricole et forestière (CNEFAF), il est également agréé auprès de la cour d’Appel de la Réunion et inscrit sur la liste officielle des experts de l’Union Européenne.

Autres

Créateur d’une université agricole régionale de formation continue pour les exploitants agricoles (1978-1983). Président de l’Union régionale Auvergne et administrateur de l’Union nationale des Ingénieurs Agronomes (1980-1985) Très introduit dans les hautes sphères politiques, très familier des réseaux philosophiques et bénéficiant d’efficaces complicités, notamment au sein du Conseil régional d’Auvergne, il peut se flatter d’avoir un carnet d’adresses à la hauteur de ses ambitions : grâce à ses relations avec Edouard Balladur il a pu faire annuler une délibération de la Chambre d’Agriculture de la Réunion demandant la saisine des instances judiciaires ; après son licenciement pour faute grave, c’est au tour de Valéry Giscard d’Estaing d’intervenir en sa faveur, via le préfet, pour le versement de ses allocations pour perte d’emploi ; enfin, le Premier ministre Alain Juppé a fait annuler une délibération de la même Chambre d’Agriculture visant à suspendre ses allocations 655 chômage et le préfet de la Réunion a dû faire mandater d’office ses indemnités de licenciement en passant outre le contrôle de la Direction départementale du Travail. Il s’est frotté au suffrage universel en se faisant élire Conseiller municipal à Saint-Genès- Champanelle (Puy-de-Dôme) Autre : Il s’est déclaré publiquement partisan du Oui au référendum sur la ratification du traité de Maastricht avec Alex How-Choong, Tony Manglou, Abdul Cadjee, Armand Apavou, Joachim Maillot, Jean-Max Labonté, Roger Roland (1992) ♥ Il est issu de la Jeunesse Agricole Catholique (JAC), les biens connus “Jacquins”. Membre du Comité Economique et Social régional de la Réunion (1989-1994). Administrateur de la caisse locale du Crédit Agricole Saint-Denis Centre (2008-2009).

Distinction

Médaille du Conseil Général du Puy de Dôme (1986). Décoration : Chevalier du Mérite agricole.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

Commander la version Pdf de "1000 Célébrités de la Réunion" pour 12 euros

Publicité