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LACOUTURE Jean-Marie.

Publié le 1er janvier 2014

Fonctionnaire à la retraite, né le 21 août 1931 au Tampon (la Réunion). Fils d’Etienne Alzéar Lacouture et d’Agnès née Lauret. Marié à Liliane née Arnoux, 3 enfants (Jean-Marie, Leila, Elisabeth). Scolarité à l’école communale, puis au cours complémentaire du Tampon (la Réunion).. Auditeur libre en 1ère année de capacité en droit à la Faculté des lettres de Tananarive. Service militaire à Madagascar, à Antsirabé, puis Tananarive (Madagascar). Ligne de vie : Fils de petit planteur, il passe son adolescence au Tampon, jusqu’au jour où il est appelé à remplir ses obligations militaires. « J’ai eu la chance d’être affecté à Madagascar, au centre d’instruction, dans la magnifique région qui s’étale autour d’Antsirabé dont on disait alors que c’était le Vichy de l’océan Indien », 393 raconte-t-il. Il rencontre alors le professeur de Torquat, avec qui il entame de longues discussions sur la littérature (« l’amour des lettres nous a immédiatement liés »). Participent aussi à ces discussions passionnées son lieutenant et même le général Landouzy (dont le fils Bernard sera préfet en poste à la Réunion de1977 à 1980). Mais la littérature ne nourrit pas son homme : à son retour à Tananarive, il est employé au Service des Finances, puis est reçu au concours de commis. De retour à la Réunion en 1960, il est reçu premier au concours d’agent de bureau des services extérieurs du ministère du Travail. En 1968, il devient contrôleur après son succès à un oral à Paris. Nommé à Saint-Paul (la Réunion), il est chargé de l’inspection et de la main-d’oeuvre. Il finira sa carrière professionnelle, en 1991, comme chef de section. Il a été également inspecteur des établissements classés (installations dangereuses). Autre : Président du Syndicat d’initiatives de Saint-Paul (la Réunion), il est, à ce titre celui qui a fait financer et a organisé, « à l’initiative – cinq ans auparavant - du Bâtonnier Paul Champdemerle », originaire de la Réunion, le retour des restes mortels du poète académicien Leconte de Lisle en 1977. Poète lui-même il aime à se frayer des itinéraires de pèlerinage sur les tombes des grands poètes français : il n’a pas manqué de rendre visite à leurs sépultures dans les multiples cimetières de France. Ses amis disent que c’est en hommage à Paul Valéry et à Georges Brassens (qui ont été inhumés, comme Jean Vilar au cimetière marin de Sète) qu’il a fait dénommer « cimetière marin » le cimetière de Saint-Paul. Il s’enorgueillit d’avoir été reçu par Georges Carpentier ou la veuve de Gérard Philipe. « Un homme curieux de tout », a dit de lui le poète réunionnais Jean Albany.

Prise de parole

« Pour dire la vérité, je ne me suis jamais senti bien dans ma peau de fonctionnaire du ministère du Travail. Ma profession n’a jamais collé avec le rêveur que j’étais :le rôle de gendarme que j’avais ne me convenait pas ! ».

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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