ROLAND Roger.

Directeur de société à la retraite, né le 11 janvier 1934 à Rabat (Maroc). Fils de Georges Roland et de Suzanne née Perou. Marié à Yvette née Tendero. 2 enfants (Didier, Martine). Ti’nom : Capitaine Haddock. Baccalauréat professionnel à l’Ecole industrielle de Casablanca (Maroc). Brevet d’électricien de la Marine nationale. Maîtrise de droit social à l’université de la Réunion Militaire, chercheur de pétrole, ingénieur, directeur dans le bâtiment et président de Chambre consulaire, il a débuté sa carrière professionnelle en s’engageant dans la Marine nationale (1951-1954). Il devient alors technicien dans une société de recherche pétrolière dans le Sahara avant d’être engagé à Electricité de France pour électrifier les bleds dans l’Atlas marocain (1954-1966). Il rentre alors en Métropole et gravit les échelons d’EDF pendant huit ans, avant de démissionner en 1976 pour se rendre à la Réunion et verser dans le secteur privé comme directeur adjoint, puis directeur général à la Spie Réunion et prendre sa retraite en 1995. Autre : Le 22 février 1995, au micro de Gora Patel à RFO Réunion, en plein procès d’Eric Boyer sur les marchés truqués du Conseil général, il fait un aveu de taille en reconnaissant avoir dans le passé « corrompu des élus de l’île pour que son entreprise puisse avoir des marchés », ce qui lui vaut depuis un oubli orchestré de la part des acteurs de la vie politique, sociale et économique ♥ Assesseur auprès du Tribunal des Affaires sociales. Membre de la Commission départementale de conciliation. Membre du Comité technique des accidents du travail. Président de la Mutuelle d’assurances FRAM. Fondateur et président de l’ARPEJE (protection de l’enfance). Trésorier de l’AFPAR, Association pour la Formation Professionnelle des Adultes à la Réunion (2000-2002).

Autres

Membre du conseil des prud’hommes de Saint-Denis, président et vice-président (1980-1995). Président du SYPABAT, syndicat du bâtiment (1990-1995). Premier vice-président du Conseil Economique et Social de la Réunion sous la mandature de Tony Manglou (1989-1995). Vice-président sous la présidence d’Alex How-Chong pendant six ans, puis président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Réunion (CCIR), succédant à Jean-Yves Fontaine, président par intérim (1995-2000). Sous sa présidence, on lui doit l’extension de l’aérogare passagers de l’aéroport Roland Garros, la nouvelle aérogare fret et les gros travaux actuellement entrepris au Port de la Pointe des Galets sur le terminal céréalier, l’entrée du Port Est, l’agrandissement des quais pour la pêche professionnelle. Il ne s’est pas représenté aux élections pour le renouvellement de la chambre consulaire, écarté, selon lui, par les grands groupes industriels et la grande distribution. Au titre de la CCIR, il a été secrétaire du Comité de Pilotage de l’Industrie (CPI aujourd’hui Agence de Développement), démissionnaire en 1998 en raison de divergences avec cette structure dont il a souhaité la dissolution. Vice-président de la société Capital Risques. Administrateur de l’AFPAR, de PROTEL et des ASSEDIC.

Prise de parole

« Il faut en finir avec tous ces avantages coloniaux datant d’une autre époque. Je vise, bien entendu, la fonction publique, mais aussi les cadres des collectivités territoriales qui bénéficient de salaires conséquents auxquels s’ajoutent multitude d’avantages en nature : logements, véhicules et parfois personnels de fonction » (Témoignages, 29 février 1996). Décoration : Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.

Source : Jérôme l’archiviste - Extrait de l’ouvrage Célébrités de la Réunion paru en 2009, basé sur plus de 50 000 documents et archives retraçant quarante années de la vie réunionnaise.

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